Audience du 1er septembre 2011 en Cour d'Appel de Grenoble : vers la relaxe pour John Hodgkinson.

Le jugement a été mis en délibéré pour le 6 octobre prochain, mais déjà, à l'audience, la cause était entendue : notre Président sera relaxé dans l'affaire l'opposant à la Capitaine de Police Sylvie Saulo, de l'Hôtel de Police de Grenoble. En première instance, cette dernière avait réussi à faire condamner John Hodgkinson à trois mois de prison ferme pour 'outrage à dépositaire de l'autorité publique' en prétendant que le courrier qu'elle avait reçu de sa part (voir ci-dessous) le 27 octobre 2009 n'avait pas paru sur le site du PNR Rhône-Alpes la veille de sa réception. Il se serait agi, dans ces conditions-là, d'une affaire de droit commun (outrage) et non pas de presse (diffamation). D'où la condamnation en première instance. Ceci était un coup monté de l'Hôtel de Police avec la complicité du Commandant Paul Santoni et du Procureur de Grenoble, Jean Philippe. Malheureusement pour ces malfrats, John Hodgkinson s'est fait communiquer par le Tribunal Correctionnel de Paris tout le dossier de l'affaire 'Albert le Nazi', y compris le procès-verbal, signé de la main de cette même Sylvie Saulo, attestant de la présence du courrier incriminé sur le site du PNR la veille de sa réception. Mme le Capitaine de Police a continué à mentir jusqu'au bout, et même devant la Cour d'Appel jeudi dernier, balbutiant des arguments pitoyables selon lesquels elle n'avait pas à mentionner la diffusion du courrier la veille de sa réception, car cette diffusion de courrier concernait un autre dossier. Il s'agissait pourtant du même courrier! Tout ce que MM. René Forney et Pierre-Marie Descours affirment depuis des années concernant la corruption sur la place de Grenoble (Police, Parquet, magistrats), s'avère malheureusement fondé dans cette lamentable affaire. "La loi sur la Presse, c'est la peste!" s'exclama Pierre-Marie Cuny, avocat général, lors de l'audience. Non, Mr Cuny, cette loi-là est la pierre angulaire de notre démocratie, un rempart contre les atteintes à la liberté d'expression qui, elle, est le garant de la liberté tout court. La peste, ce n'est pas la loi sur la presse, mais plutôt l'absence de loi contre la corruption à Grenoble. Et cette pauvre ville de Grenoble est une vraie ville de pestiférés. "Je vais vous étonner, Mr Hodgkinson : vous avez raison dans cette affaire" fut-il obligé de concéder. Oui, Monsieur l'Avocat Général, et pas seulement dans celle-ci. Nous nous permettons donc de donner un conseil à Martine Valdès-Boulouque, Procureur Général de Grenoble, alias 'Martine au Pays des Nez Crochus' : le premier devoir de toute femme qui se respecte étant de tenir propre sa maison, et la vôtre étant plus que sale, il serait temps de faire le ménage. Quant à Mme Saulo et Mr Santoni, notre conseil pour ces gens-là est le suivant : quittez la Police nationale, et quittez-la vite ; il n'y a pas de place pour des individus aussi malhonnêtes que vous dans nos forces de l'ordre ; allez plutôt vous faire embaucher par votre copain Bruno Cwikowski dans une de ses officines mal famées - vous y serez comme deux poissons dans l'eau croupie de la pègre locale. L'uniforme de policier mérite respect. Mais d'abord, et surtout, par ceux qui le portent ...