Agression du métro de Lille : l'abjection.

viol

Le 26 avril 2014

«J'avais peur. Il m'a dit que j'étais une pute, qu'il allait appeler son cousin, qu'ils allaient me violer à plusieurs.»

C'est ainsi que s'exprimait, sur  RTL et sous le choc, la jeune femme victime d'une agression dans le métro de Lille. Le mercredi 23 avril 2014, à 22 h 30, l'innommable se produit. Plus de 30 minutes d'agression, sans aucune aide extérieure : un film d'horreur.

Cette femme, mère de quatre enfants, est entrée dans une station de métro, située au sud de Lille, afin de rentrer à son domicile de Tourcoing. Les menaces ont immédiatement commencé. Monsieur Abdelnour B., Marocain de 19 ans, est saoul, lubrique, bien décidé à faire vivre un enfer à sa victime. Dans son esprit – désinhibé par l'alcool et probablement un mode de vie dans lequel les mâles sont tout puissants –, les femmes n'appartiennent même plus au genre humain, elles sont destinées à satisfaire les envies sexuelles les plus basses et les plus immédiates, ni plus ni moins que des bouts de viande. Il se sent fort, il est un dominant, personne n'osera s'opposer à lui ; d'ailleurs, les autres passagers empruntent volontairement l'autre rame, laissant la jeune femme à son sort. Son témoignage est édifiant et révélateur : «  Les gens sont partis dans l'autre rame tout au fond. Ils m'ont laissée toute seule et ils me regardaient me faire agresser !  »

Quel genre d'hommes et de femmes peuvent laisser une femme apeurée, seule auprès d'un voyou violent et en état d'ébriété, au risque d'être assassinée et violée ? Où en sommes-nous quand, dans la France du XXIe siècle, plus personne n'a le courage de s'opposer à l'arbitraire de la rue ? Pas un n'a même tiré le signal d'alarme à disposition dans la rame, pas un n'a eu ce sens civique élémentaire ! Ce fait est tristement révélateur d'une époque abjecte, où tout altruisme a disparu, dans laquelle plus personne ne prend le parti d'une femme sans défense. La France devrait être mortifiée de honte par ces actes ignobles, qui ont cours tous les jours dans les établissements scolaires, les transports en commun et les boîtes de nuit.

Les jeunes identitaires ont été traités de tous les noms, pour avoir effectué des tournées de sécurisation dans les transports en commun, et notamment dans le métro de Lille. Accusés d'alimenter l'insécurité, le traitement journalistique les a dépeints en milice d'un genre nouveau, alors qu'à l'aune de cette affaire, on peut estimer qu'ils ont justement dénoncé une insécurité invivable pour les usagers des transports en commun. Mais aussi, et c'est peut être plus grave encore, le silence coupable des gens, trop lâches et égoïstes pour même tirer sur un signal d'alarme.

Français, réveillez vous, car ça n'arrive pas qu'aux « autres », et demain ce seront peut-être vos enfants ou votre femme qui subiront cela ! Quant au ministère de l'Intérieur, il doit prendre la pleine mesure de cette insécurité et arrêter de mettre des pansements sur une jambe de bois. Nous serons vigilants.

Source : 'Boulevard Voltaire'

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