Affaire Wauquiez-Pédophile : nouveau rebondissement !

Le Procureur Pagis se couvre de ridicule. Il lance un deuxième ‘réquisitoire introductif' suite à l'annulation du premier !

            Décidément, le Parquet du Puy-en-Velay (43) n'est pas un haut lieu de la magistrature française. Ce pauvre Procureur René Pagis, lamentablement débouté par la Cour d'Appel de Riom (63) le 12 janvier 2010 suite à sa demande de mise en examen de notre Président de Région John Hodgkinson (premier réquisitoire introductif en date du 10 novembre 2009), n'a toujours rien compris au film. Le 26 janvier 2010, il a tout simplement décidé … de recommencer ! Il est vrai que, à force de tenter, il réussira peut-être au bout d'une dizaine de réquisitoires ‘introductifs' à tomber dans le mille et à lancer sa procédure correctement. Seulement, voilà, la procédure en question vise la Loi du 29 juillet 1881 sur la Presse, et cette loi-là ne permet justement pas aux Procureurs qui se loupent de ressayer un, deux, trois coups ou plus avant de dégotter la bonne formule. L'article 50 de la Loi sur la Presse, pourtant cité abondamment dans l'arrêt de la Cour d'Appel de Riom (mais ce bougre-là a-t-il seulement lu l'arrêt en question jusqu'au bout ?) tient en quatre lignes et quarante-neuf mots. On peut le lire – et même le relire – sans trop se fatiguer. Le voici : « Si le ministère public requiert une information, il sera tenu, dans son réquisitoire, d'articuler et de qualifier les provocations, outrages, diffamations et injures à raison desquels la poursuite est intentée, avec indication des textes dont l'application est demandée, à peine de nullité du réquisitoire de ladite poursuite. » N'importe quel esprit un tant soit peu cartésien devrait être à même de comprendre que, si l'on avait le droit de recommencer chaque fois que ledit réquisitoire était frappé de nullité, l'Article 50 en question n'aurait pas lieu d'exister ! A quoi servirait-il si on pouvait remonter au front sans cesse, armé chaque fois d'une nouvelle copie à soumettre aux magistrats ? Afin de faire durer le plaisir de cette nouvelle pantalonnade auvergnate, nous nous garderons bien de citer ici la jurisprudence qui étaie cette évidence. Laissons-en le soin à l'ami René. Dans l'édition Dalloz du Code Pénal, il y en a pour sept pages et c'est écrit en tout petit. Le temps qu'il lise tout et qu'il y comprenne goutte, les trois mois de la prescription seront de toute façon écoulés et il sera définitivement délivré de son ordalie. Soulignons quand même la singularité de ce petit Procureur de province : en dix ans de vie commune juridique avec la Loi sur la Presse, c'est bien la première fois que nous tombions sur un Procureur aussi nul que Mr Pagis. Il patauge dans la Loi sur la Presse comme une mouche à merde sur une fondue savoyarde. « Moi, je ne suis ni pour les uns ni pour les autres. Je représente la société ! » avait-il clamé face à notre Président de Région l'après-midi du 10 novembre dernier. Ceci tout en refusant de lui serrer la main, comme s'il avait affaire à un pestiféré. Il ne représente nullement la 'société' mais plutôt la 'Sarkozie', avec toutes ses fourberies, ses mensonges et ses incompétences. Avec ce nouveau réquisitoire, le Procureur Pagis fonce derechef tout droit dans le mur de la nullité. On en reparlera. On en rigolera. René Pagis, idiot du mois, va sûrement remporter de nouvelles palmes dans les semaines à venir. Et vous en aurez la primeur, chers amis internautes !

PNR Rhône-Alpes Auvergne. Le 30 janvier 2010.