Sur Sarkozy, les Français ont la mémoire courte.

Le 9 août 2014

Par Maximilien Rochet.

À peu de chose près, Sarkozy et Hollande, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Pourquoi ne pas tenter le bonnet bleu blanc rouge ?

Un récent sondage pour notre confrère Marianne , donnant Marine le Pen en pôle position (26 %) lors du premier tour des prochaines élections présidentielles, suivie d'un petit point par Nicolas Sarkozy (25 %), fait froid dans le dos.

Bien que loin de la vie politique, bien qu'empêtré dans une multitude d'affaires, l'ancien président arrive à talonner la candidate frontiste. Si le score de cette dernière n'a rien de surprenant (comparable aux dernières élections européennes), celui de l'ancien locataire élyséen est stupéfiant.

Le retour de Sarkozy n'est qu'une question de temps, il se représentera, ayant à cœur de prendre sa revanche sur l'actuel président.

Les Français ont sans doute la mémoire courte… Pourtant l'actuelle situation libyenne devrait nous rafraîchir un peu la mémoire car c'est lui, avec son ministre officieux de l'époque Bernard-Henri Lévy, qui avait pris la folle décision d'anéantir le règne de Kadhafi qui, malgré ses extravagances, était garant d'une certaine stabilité. Place désormais à l'instabilité la plus totale, à la guerre sans fin entre tribus rivales… Quel résultat !

Nicolas Sarkozy est aussi le grand architecte de l'expansion qatarienne en France.

En 2008, il prit une disposition fiscale (adoptée par le Sénat) visant à exonérer les Qataris de plus-values immobilières en France. Sarkozy a vendu la France au Qatar, ce même pays qui finance le terrorisme international, pratique l'esclavage comme le subissent les ouvriers pour la Coupe du monde 2022.

Il est aussi celui qui, une fois élu, a directement trahi ses électeurs en faisant l'ouverture à gauche et au centre.

Son bilan sécuritaire est un échec total, avec une baisse significative du nombre de représentants des forces de l'ordre (environ 10.000 postes supprimés), une hausse des violences physiques de 14 % entre 2006 et 2011, un bidouillage des statistiques et une dérive de la politique du chiffre. On est donc bien loin des résultats de promesses de remise en ordre «  au Karcher  » …

D'un point de vue économique, c'est le même constat avec une hausse de la dette globale publique de la France de 597 milliards d'euros en cinq ans selon l'Institut national de la statistique et de l'étude économique (INSEE).

Il est aussi celui qui a plongé la France dans la récession, avec une baisse de la croissance économique de 2,3 % en 2007 à 0 % en 2012, selon Eurostat. On peut aussi parler de la hausse du chômage sous son quinquennat, avec un taux qui est passé de 8,4 % en 2007 à 10,2 % en 2012 (soit une perte de 436.700 emplois), toujours selon l'INSEE. La liste est encore longue (obédience bruxelloise, hausse de l'immigration, etc.).

Alors, que ce soit sur le plan national ou international, le quinquennat de l'ancien président fut un désastre, comme c'est le cas de son actuel successeur François Hollande qui, lui, fait encore pire !

Donc la question suivante se pose : UMP, PS, UMP, PS… qu'en sera-t-il en 2017 ? Les Français oseront-ils un vrai changement ? Voulons-nous encore de cette alternance des incapables, soumis au dogme mondialiste et européen, n'ayant pas la souveraineté du pays au cœur, mettant la nation à genoux ?

À peu de chose près, Sarkozy et Hollande, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Pourquoi ne pas tenter le bonnet bleu blanc rouge ?

Source : 'Boulevard Voltaire'.

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