Disparus de l'Isère. On cherche partout, sauf au bon endroit. Voici pourquoi.

Le 7 juillet 2008, le Parquet Général de Grenoble a publié un appel à témoins pour tenter de relancer neuf dossiers de disparitions ou meurtres d'enfants en Isère entre 1983 et 1996 pour lesquels une cellule d'enquête spéciale inédite en France a été mise en place. C'est Martine Valdès-Boulouoque, alors Procureur Général de la Cour d'Appel de Grenoble, qui a annoncé cet appel avec, à ses côtés, le Colonel Dominique Ragot, patron de la section de recherche de la gendarmerie. Lire l'article de l'Express.

En 2003, Ferouz Bendouiou, soeur de Charazed, disparue à Bourgoin Jallieu en 1987 à l'âge de 10 ans, avait obtenu du Procureur de la République de Bourgoin-Jallieu, Bertrand Nadaud, la réouverture de l'enquête sur sa soeur. Mais ce magistrat avait refusé de regrouper les différentes disparitions qui pourtant se sont toutes produites dans un rayon de 70 km. Du coup, en 2007, Ferouz Bendouiou a fait appel à Maître Didier Seban, avocat des victimes de Michel Fourniret et d'Emile Louis et qui travaille avec Corinne Hermann, une spécialiste des serial killers. Lire l'article de Thomas Nardone pour 'Lyon Mag'.

"Quatre des cinq dossiers dont je m'occupe ont disparu" déclarera plus tard Maître Seban."On a dû rassembler des procès-verbaux de police et de gendarmerie pour tenter de travailler. On nous a dit aussi que tous les scellés avaient disparu. Toute analyse ADN a donc été rendue impossible." C'est dans ce contexte que, fin mai 2010, Michèle Alliot-Marie, Garde des Sceaux, a ordonné l'ouverture d'une enquête administrative interne portant sur d'éventuels dysfonctionnements dans l'enquête. Lire l'article du Figaro.

Miraculeusement, on découvre alors des "dossiers d'instruction égarés". Un source proche de l'enquête annonce : "La découverte de ces dossiers d'instruction nous oblige à vérifier si les pistes explorées à l'époque ne peuvent pas être réexaminées au vu des nouvelles techniques. Cela relance l'espoir d'apporter des réponses." Lire l'article du Maine Libre.

Dans le cadre de l'enquête, les gendarmes vont jusqu'à Mayotte, dans l'Océan indien. A l'automne 2010, plus de 21 ans après l'enlèvement, le viol et le meurtre de Fabrice Ladoux, 11 ans, un suspect installé à Mayotte est placé en garde à vue et entendu par les enquêteurs. Une confrontation d'éléments d'ADN en possession des gendarmes avec le profil génétique du suspect se révèle cependant négatif, et il est innocenté. Mais les recherches continuent. Pour les enquêteurs, le moindre élément, la moindre piste dans l'un ou l'autre des sept dossiers encore à l'instruction est toujours susceptible de déboucher sur une fulgurante découverte. Lire l'article du Dauphiné Libéré.

Mais cela ne plaît pas à tout le monde. Les investigations lancées par la cellule 'Mineurs 38' pourraient mener à la porte de certains notables locaux, ce qui n'est pas du goût du Procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat. "Il faut savoir clôturer les dossiers par un non-lieu", clame-t-il dans une interview à France 3 vendredi 22 mars 2013. Lire l'article de France 3 Alpes.

Manifestement, tout ce remue-ménage dérange Monsieur Coquillat et certains de ses amis. Lesquels ? En voici un bel exemple.

Monsieur René Proby, 2 rue L.Sampaix, 38400 St-Martin-d'Hères. Médecin généraliste. Mais aussi Maire (Parti Communiste) de St-Martin-d'Hères depuis 1999, année de la démission de Joseph Blanchon.

Témoignages d'enfants :

"En 1977, j'avais mal à la tête, ma mère avait des problèmes financiers, notre assistante sociale lui conseilla d'aller voir le Docteur Proby car il aimait bien les enfants. Nous y sommes allés. Dans son cabinet médical, il m'a fait rentrer dans une pièce, tira un rideau et me dit de me déshabiller." L'enfant en question a refusé, et bien lui en prit.

"En mars 1983, un élève de notre groupe scolaire Gabriel Péri école primaire a été kidnappé et depuis il est toujours porté disparu. Il s'appelait Ludovic Janvier. La maîtresse de la classe de CE2 dont nous faisions partie nous a donc demandé de nous méfier et de la prévenir si nous apercevions des individus suspects."

"En 1983, avec deux copains nous allions jouer au football sur un stade, juste à côté du bâtiment dans lequel se trouve le cabinet médical du Docteur Proby. Le Docteur Proby se trouvait devant la porte du bâtiment et m'appela en disant qu'il voulait m'ausculter. Je lui répondis que je n'étais pas blessé, que je ne lui avais rien demandé, et qu'on n'allait pas chercher les clients dans la rue, surtout pas des enfants."

"Un jour je jouais vers le stade et Monsieur Proby est venu vers moi devant la porte d'entrée du stade et il m'a demandé de le suivre. "Viens avec moi !" me dit-il. Il proposa de me donner des bonbons et de l'argent si je venais avec lui, mais mes copains m'ont dit : "N'y vas pas ! C'est un pédé homosexuel !" J'ai demandé à Monsieur Proby s'il était homosexuel et il m'a répondu "Oui!" en hochant la tête. Je lui ai demandé de partir. Je rentre dans le stade et je demande à mes copains pourquoi ils m'ont dit ça. Ils m'ont répondu : "Quand tu as mal à la tête et tu vas chez lui il te met les doigts dans l'anus." Je leur ai dit qu'il fallait aller prévenir la police, mais ils m'ont répondu que ce n'était pas la peine, que tout le quartier était au courant et que personne ne ferait rien. "

"En 1983, un jour j'ai vu une voiture devant notre immeuble. Je me suis approché de la voiture, près de la portière. Je vois le pénis du monsieur en érection et les fils du Komodo sous le tableau de bord arrachés. Je me suis écarté précipitamment. Un copain m'a dit que le monsieur demandait qu'on lui fasse une fellation. Avec les autres enfants, nous avons poursuivi la voiture en lui jetant des cailloux dessus sur 200 mètres avant qu'il ne s'arrête et descende et nous dise sur un ton menaçant : "Attention, si je vous attrappe vous ne savez pas de quoi je suis capable." C'était un gros costaud, on a tous eu peur et on s'est sauvés. On était une trentaine. On est allés jouer au stade. Après, on a vu le type garé vers le stade à côté d'un policier en mobylette. J'avais déjà vu ce policier plusieurs fois rentrant ou sortant du commissariat avec sa mobylette. Un autre enfant discutait avec le policier. J'ai demandé à l'autre enfant ce que le policier lui avait dit. Le policier avait dit à mon copain que le type allait lui donner 50 francs. Je suis allé vers le policier et je lui ai dit ce que faisait le type, qu'il demandait des fellations aux enfants, et que sa voiture était certainement volée. Le policier me répondit qu'il l'avait déjà contrôlé et ne semblait pas vouloir l'interpeller. J'ai insisté. Le policier démarra sa mobylette, s'arrêta devant la voiture, regarda la pièce d'identité du type, lui a rendu puis s'en est allé. Mais j'avais clairement entendu le policier dire au type à voix basse : "Fais semblant !" J'ai demandé aux autres enfants pourquoi le type était là. "Il attend le Docteur Proby" m'ont-ils répondu. Moins de cinq minutes plus tard, le Docteur Proby arriva, ouvrit la portière, monta dans la voiture et les deux sont partis ensemble."

"Moins d'un mois après l'incident avec le type en voiture, le Docteur Proby a essayé de me kidnapper. Il m'a attrapé par le bras mais j'ai réussi à m'échapper de justesse. J'ai prévenu ma maîtresse à Gabriel Péri, mais elle a fait la sourde oreille et m'a même grondé."

Tout le quartier était au courant des agissements du Docteur Proby. Mais, en distribuant des enveloppes à tout le monde grâce à sa fonction de maire dans cette municipalité communiste, René Proby a acheté le silence des gens.

Qu'un tel individu représente le Parti Communiste nous étonne passablement. On se souvient du jour où Frédéric Mitterrand, pédocriminel de la même trempe que René Proby, a dû se faire exfiltrer à toute vitesse de la Fête de l'Humanité pour cause de risque de lynchage. On ne peut pas croire que la fédération locale du PC ignore ce que faisait (et fait peut-être encore) cette crapule de Proby. Et pourtant ...

COMMUNIQUE DE JEROME MARCUCCINI : Candidature René Proby.

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Fédération de l'Isère du Parti communiste français.

Déclaration de la Fédération de l'Isère du Parti communiste français.

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Candidature René Proby sur le canton de St Martin d'Hères.

Prenant connaissance des pages SMH du Dauphiné libéré, je souhaitais répondre à l'affirmation selon laquelle la candidature de René Proby serait une candidature identitaire du PCF. Je voudrais tout d'abord rappeler l'engagement sans faille au service de la population dont témoigne chaque jour le premier magistrat de la ville, sa pugnacité à s'engager aux côtés des plus fragiles et des plus démunis. Alors que Nicolas Sarkozy étend chaque jour un peu plus, au travers de mesures régressives de plus en plus dures, le spectre du mal vivre sur le quotidien de millions de personnes, cet engagement fait de René Proby une des pierres du rempart républicain contre l'indignité, la misère sociale et la corruption. En tant que Secrétaire départemental du Parti Communiste Français, je lui adresse toute mon estime et lui envoie le plus franc soutien des communistes de l'Isère concernant sa candidature aux cantonales des 20 et 27 mars prochains.

Fete-du-TA--Dimanche 1849

Mais au-delà, en s'engageant sur la liste du Front de Gauche aux élections européennes et en contribuant à l'élection de Marie-Christine Vergiat en tant que candidate du mouvement social, en demandant d'être l'ultime candidat de la liste du Front de Gauche aux élections régionales afin de pousser une liste d'où sont issus deux élues du Parti de Gauche, un de la Gauche Unitaire et un du mouvement social, René Proby a démontré qu'il était l'homme du rassemblement. Et René Proby propose aujourd'hui d'être un candidat communiste dans le rassemblement qu'est le Front de Gauche. Si c'est cela être un candidat identitaire que de porter le rassemblement, de porter les attentes et les inquiétudes de nos concitoyens, porter le Parti communiste au sein du Front de Gauche afin de le rendre plus vif, alors je regrette que ceux qui jettent indélicatement ce mot, ne soient pas plus identitaires eux aussi.

Grenoble, le 16 février 2011.

n642573745 3960

Jérôme MARCUCCINI,

Secrétaire départemental

20, rue Emile Gueymard – B.P. 1503 – 38025 Grenoble Cedex 1

Tél. 04.76.87.70.61 - Fax. 04.76.87.86.79 –

E-mail : pcfisere@wanad oo.fr -

 

Quand on sait que René Proby est un violeur d'enfants en série, sinon quelque chose de bien pire, la phrase "s'engager aux côtés des plus fragiles" prend une allure bien sinistre. Ce pédocriminel notoire est présenté par Monsieur Marcuccini comme

" une des pierres du rempart républicain contre l'indignité, la misère sociale et la corruption."

Tout comme Frédéric Mitterrand, par exemple ? Quelle dignité reste-t-il aux enfants violés par ce sale porc qu'est René Proby ? Ou le Parti Communiste de l'Isère considère-t-il, tout comme l'illustre prédécesseur de Proby, Joseph Blanchon (mars 1971 à décembre 1998), que les Arabes qui, comme par hasard, sont si bien représentés parmi les victimes de telles crapules sur la photo des disparus en tête de cet article, "n'ont pas le droit d'être intelligents" et sont "juste bons pour la pelle et la pioche". C'est ça, leur "rempart républicain" ? C'est à vomir, Monsieur Marcuccini. Vous êtes complètement à côté de la plaque.

Proby & Blanchon. Le violeur d'enfants et le raciste. Le PC de l'Isère n'a pas de quoi être fier.

Au vu des révélations que nous publions ici, nous autres nationalistes attendons une réaction des Communistes de l'Isère concernant cette ordure de Proby.

Avant, ils pouvaient toujours dire qu'ils ne savaient pas. Plus maintenant.

Proby, pauvre salopard, on a une solution pour toi. Prie pour que les nationalistes ne prennent jamais le pouvoir en France, car nous, on a la mémoire longue et toi, tu y auras droit. Bâtard. Tu ne vaux même pas la poussière sur les chaussures de tous ces enfants que tu as abusés. Arabes ou pas, on s'en fout. Crève, ordure.

Elle t'attend, Proby. Nous aussi.

PRF. Le 19 mai 2013.

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