Outreau: Sarkozy savait que des enfants se faisaient violer. Il s'en est servi pour ses propres intérêts.

Bien que l'affaire ait éclaté en 2001, il est incontestable que dès 1999, Chirac et Sarkozy savaient que des enfants se faisaient violer en réunion, torturer, prostituer, filmer, tabasser, mais ils ont préféré fermer les yeux car cela allait servir leurs intérêts, au détriment des enfants premièrement, des professionnels de l'enfance, des experts, de la justice, des citoyens, de la France et des victimes.

En juillet 1997, quelques personnes d'Outreau se sont rendues à La Panne, en Belgique afin de rencontrer le Comité Blanc pour chercher de l'appui. Elles ont dit à Frédéric Lavachery, vaillant héros de ce Comité Blanc et auteur du livre « Dossier Pédophilie, le scandale de l'affaire Dutroux  » [1] qu' il y avait une affaire de pédocriminalité à Outreau qu'elles n'arrivaient pas à faire instruire par la Justice.

 

Propos de Frédéric Lavachery  :

«  En 1999, la profiteuse belge Carine Hustebaut avec laquelle je travaillais sur plusieurs dossiers, notamment les cd-rom dits de Zandvoort, m'a demandé si j'étais d'accord de rencontrer une cellule des Renseignements Généraux français qui souhaitaient comprendre ce qui se passait en Belgique. J'ai accepté et nous nous sommes vus à Lille. Nous étions quatre, deux agents des RG, Carine Hutsebaut et moi. Les RG m'ont expliqué que leur cellule avait été mise sur pied pour enquêter sur l'action des Belges face aux réseaux de pédocriminalité dans le but de débusquer d'éventuels réseaux de même nature en France. Pour ma part, je leur ai fait part des raisons de la mobilisation sans précédent de la population belge en solidarité avec les familles victimes de Dutroux et consorts.

Nous nous sommes vus une deuxième fois à Lille. Je leur ai dit que l'objectif de leur cellule n'était nullement de démanteler de tels réseaux mais d'éviter qu'en France une affaire de type Dutroux ne vienne déstabiliser le régime. Penauds, ils m'ont dit que j'avais raison.

Cette mise au point faite, j'ai accepté de les éclairer sur la mobilisation populaire belge, celle-ci étant de toute manière pénétrée par les services de la Sûreté de l'Etat belge et notre action n'ayant rien de clandestin. Ils m'ont demandé s'ils pouvaient assister à l'une des réunions de notre association, le " collectif des victimes passées en résistance ", lequel était composé d'une quinzaine de personnes victimes de diverses formes de criminalité institutionnelle, dont une diplomate de haut rang et deux gendarmes.

Ayant reçu l'accord des membres du collectif, j'ai donc invité les deux agents des RG à l'une de nos réunions , à proximité de Bruxelles. Ils sont arrivés avec une dame qu'ils ont présenté comme leur chef et ils ont assisté à nos travaux, qui n'avaient rien de confidentiel. Je n'ai plus entendu parler de cette cellule par la suite.

En 2001, la presse a commencé à rendre compte de l'affaire d'Outreau et, très rapidement, il est apparu qu'elle prenait l'exact contre-pied de l'attitude adoptée par la presse belge entre 1996 et 1998. »

Le mobile de ce crime du silence de la part de Sarkozy & Chirac  ? Ils voulaient faire sauter le poste de juge d'instruction afin de se garantir une protection au cas où ils seraient poursuivis dans les différentes affaires dans lesquelles ils étaient trempés. A ce jour, on compte huit affaires mafieuses concernant [2] Sarkozy. 'Le Congogate ', neuvième affaire, sera exposé devant la Cour européenne dans les semaines à venir. [3] Oui, Sarkozy avait de bonnes raisons de vouloir supprimer le Juge d'Instruction.

Dans l'affaire d'Outreau, le juge Burgaud avait bien fait son boulot.


Victime de l'avidité de Sarkozy et de la bassesse de Chirac , Burgaud s'est jeté dans la gueule du loup en acceptant d'instruire le dossier de cette abominable affaire pédocriminelle d'Outreau.

Retour sur la chronologie :

Delay alcoolique, dégénéré, adonné à la pornographie et pervers sexuel, devient un client privilégié du sex-shop de la rue des Religieuses anglaises à Boulogne-Sur-Mer tenu par Gilbert Delobel à qui il explique ses soirées échangistes avec les voisins.

Il sympathisa très vite avec le tenancier qui lui suggéra au fil de ses visites, outre certains accessoires, de se faire un peu de fric en se filmant quand il avait des rapports sexuels avec Myriam Badaoui.

Février 1996  :


Alors qu'elle était enceinte de son dernier fils, Myriam Badaoui se fit violer chez elle par 3 hommes qu'elle ne connaissait pas, sur la demande de Gilbert Delobel, en accord avec Delay . « Test de la marchandise ».

C'est dans son sex-shop que Delobel présenta les Legrand, père et fils aux Delay.

Alors que Daniel (André) Legrand fils causait timidement à Delay pour lui exposer comment il avait été lui-même embringué dans « ce » réseau de films pédo-pornographiques, son père, feu Daniel Legrand (Victor) sodomisait Myriam Badaoui dans l'arrière boutique, lieu qui servait aussi à prostituer des enfants vendus par leurs parents contre un pack de bière ou une boîte de petits pois. Les viols des enfants étaient filmés ou photographiés pour le compte de Gilbert Delobel. Son employé trempait lui aussi dans ce commerce inique.

Delobel, de même nature que Delay, vendait sous le manteau (et continue probablement) des cassettes vidéos interdites à la vente (zoophilie, pédopornographie et autres snuff movies). [4]

Un des revendeurs de cassettes pédo-pornographiques, "commercial libéral", est Alain LAGAISE, promoteur immobillier.


Aujourd'hui, il est encore impossible d'expliquer pourquoi ni Gilbert Delobel ni Alain LAGAISE n'ont jamais été inquiétés par la police ! A moins que ce ne soit parce qu'ils avaient des complices au sein de la police, comme Patrice Dancre, chargé d'étouffer les "dérapages", les meurtres et les affaires de pédophilies.

 

Delay présentait toutes les caractéristiques idéales pour alimenter le réseau :

•  Il était violent

•  Il était endetté

•  Il était sans foi ni loi ni moralité

•  Il n'aimait pas les enfants

•  Il se servait de son épouse comme on se sert d'une serpillière pour assouvir ses fantasmes

•  Il était alcoolique

•  Il était condamné pour profanation de tombes

•  Il était porté sur le sexe 'sale'

•  Il avait été violé et maltraité pendant son enfance

Lui donner un peu d'importance et lui faire gagner de l'argent facilement devait assurément faire de lui un bon pourvoyeur d'enfants.

Delay reçut alors une formation inhérente à sa nouvelle fonction de pédo-proxénète.

Il était chargé de former à son tour ceux qui violeraient les enfants chez lui.

Il apprit à tous ses nouveaux clients, fournisseurs ou complices, comment violer les enfants sans laisser de trace (ne pas pénétrer les petites filles par devant, les traces anales disparaissent ce qui n'est pas le cas des vaginales à moins de ne pénétrer les fillettes qu'à l'entrée du vagin - leçon que Franck Lavier a mis en pratique en violant ses filles).

Il les contraint aussi, assorti des menaces de Daniel Legrand (père) et du curé Dominique Wiel, de ne jamais répéter un mot de ce qui se passait chez lui. En cas d'interpellation policière, il n'y avait qu'une seule et unique chose à répondre : «  Non, je ne suis jamais allé chez les Delay. Je ne connais pas les enfants. Je n'ai jamais fait ce qui m'est reproché. Je ne connais pas les autres adultes dont vous me parlez  ».

Plus de 60 adultes ont participé à ce réseau (voir liste non exhaustive [5]). Plus de 60 enfants ont été identifiés. (voir appel de Jacques Thomet [6])

Daniel Legrand (père) était très violent et menaçait de mort les résistants, adultes et enfants. Des enfants avaient peur d'être égorgés, d'autres avaient été menacés de défenestration. Pour que le message soit ancré dans les esprits, Delay avait décapité le chat de la maison devant les enfants et Franck Lavier avait tué un chien à coups de pied.[7]

Delay, Dausque, Mourmand, Martel, Legrand (père), Lavier et Wiel frappaient et menaçaient aussi les enfants.

Le commerce commençait à devenir juteux, Delay élargit son portefeuille à d'autres clients, tels Louis Degardin, quincaillier d'Outreau à qui il vendit ses fils et quelques cassettes vidéos tournées lors des viols en réunion des enfants et Roselyne Godard scatophage qui aimait manger les tartines de pains imprégnées d'excréments qu'elle avait introduites dans le rectum des petits garçons. Celle-ci repartait de chez le Delay avec des cartons de chips dans lesquels elle avait planqué les cassettes pédo-pornographiques et les diffusait avec l'aide de son frère José Normand. (2 ou 3 ans auparavant, Roselyne Godard avait été prise en photo par un détective privé qui surveillait un autre réseau pédicriminel pour le compte des parents protecteurs de MW. Lorsque l'affaire éclata, MW reconnut à la télévision Roselyne Godard, qui lui avait été présentée sur photographie par le détective. Godard était déjà impliquée dans un autre réseau avant de mettre les pieds dans celui d'Outreau!)

Il y avait souvent beaucoup d'adultes (parfois jusqu'à vingt) et une dizaine d'enfants violés en réunion lors des soirées organisées par Delay et Daniel Legrand (père).


Les enfants étaient attachés sur des chaises, d'autres jouaient au sol avec une masse de jouets mise à leur disposition, les adultes payaient, choisissaient leur « tas de viande » et quand ils avaient fait ce qu'ils voulaient avec les enfants, ils avaient le droit de choisir un autre ou plusieurs autres enfants. Parfois, les enfants étaient contraints par les adultes à se sodomiser entre eux. Le tout était filmé ou/et photographié afin d'en tirer un maximum de bénéfices. Dominique Wiel était souvent derrière la caméra. Il n'était pas en manque si on en juge par tous les enfants qui défilaient chez lui jusqu'à tard le soir . En bruit de fond, pour créer l'ambiance, des films pornographiques tournaient en boucle. Catherine Lepers, maman de jumeaux et d'une fillette, infirmière, ou le médecin Leclerc, vérifiaient que les enfants n'étaient pas blessés, et si c'était le cas, les adultes cessaient les viols afin de ne pas laisser de traces durables et les enfants étaient superficiellement soignés.  

Les enfants ont aussi dit que le médecin leur donnaient des médicaments qui les engourdissaient.

Septembre 1996 :

L'huissier Alain Marécaux, informé par « le milieu » des possibilités de « commerce » avec les Delay, est déjà en contact avec un réseau belge et les Legrand. Il proposa alors à Thierry Delay d'effacer la dette que ce dernier avait envers les ASSEDIC contre quelques services pédo-sexuels.

Décortiquer le dossier d'Outreau demande un sérieux tour de force, puisqu'il est constitué de 30000 pièces et qu'il y a plusieurs affaires dans l'affaire. Aussi, afin de ne pas perdre le fil de cet article, il me paraît plus raisonnable de reporter le détail de ces explications.

A Outreau, tout le monde savait ce qui se passait de toute part.

•  Ceux qui avaient besoin d'argent connaissaient les points de vente de leurs enfants.

•  Ceux qui voulaient assouvir leurs pulsions pédophiles savaient chez qui ils pourraient consommer du gamin.

•  Ceux qui voulaient s'enrichir en faisant fructifier le business (élargissement de la zone de vente des cassettes, contacts nouveaux clients, contacts nouvelles victimes vendues par leurs proches) n'ignoraient pas comment y parvenir.

•  Dominique Wiel, le curé, par exemple, était connu pour ses penchants pour les petits garçons. Un ancien policier m'a confié qu'avant l'affaire d'Outreau, il y avait déjà des plaintes déposées contre lui, mais ils (les policiers) avaient l'ordre de ne rien faire.

- Dimitri avait déjà été entendu par la police en 1997 pour des viols commis par le handicapé Jean-Marc Couvelard qui n'a pas été expertisé pour savoir si physiquement il était capable de violer des enfants (un handicap psycho-moteur n'a jamais empêché une vie sexuelle) mais s'il pouvait être établi qu'il était responsable de ses actes. Savait-il oui ou non que ce qu'il faisait était mal ? Deux expertises n'ont pu l'affirmer. Un classement sans suite a été prononcé après cette première plainte.

- En 1999, c'est encore Dimitri qui est entendu par la police pour des faits de sodomie, mais il nie connaître son agresseur. Accompagné au commissariat par ses deux parents violeurs et proxénètes, il n'a pu résister à la pression de ses bourreaux.

- Idem pour Chérif qui a voulu en parler mais qu'on a fait taire.

Outreau s'était organisée avec ses réseaux, ses proxénètes et ses clients. Il y était plus facile de se faire du fric en vendant des gamins, plutôt qu'en travaillant honnêtement.

En 2001, les enfants Delay, placés en familles d'accueil commencent à parler à leurs tatas et tontons qui, intrigués par le comportement des garçons, n'ont fait que leur devoir citoyen et professionnel en alertant leurs supérieurs hiérarchiques. Il faudra des mois d'enquête avant que 17 violeurs soient mis en prison. (16 exactement puisque Karine Duchochois n'y est jamais allée.)

A cette époque, il y avait à Outreau 6 ou 7 affaires de pédocriminalité, 6 ou 7 réseaux, 6 ou 7 affaires de proxénétisme d'enfants, une seul a abouti à 4 condamnations : celle qui a été instruite par le juge Burgaud. Les autres ont toutes été étouffées, enterrées. [8]

POURQUOI ?


Sarkozy devait faire accuser un juge d'instruction de ce qu'il y a de pire : une injustice, une erreur judiciaire. Il fallait qu'il fasse sauter le poste de juge d'instruction au nom des citoyens français.

Il faisait ainsi d'une pierre deux coups :

•  Il s'attirait la sympathie d'un peuple manipulé

•  Il empêchait qu'un juge indépendant puisse un jour mettre son nez dans ses truanderies (plus de juge, plus d'instruction indépendante).

Outre les RG qui ont avoué la motivation de leur sale besogne à Frédéric Lavachery, il y a plusieurs éléments qui permettent d'affirmer que Sarkozy (et Chirac ) savaient que plusieurs dizaines d'enfants étaient violés et torturés , victimes d'un réseau pédophile, et qu' ils ont fermé les yeux sur leur calvaire. Ils ont tout fait pour empêcher la justice d'être équitablement rendue, pourvu qu'ils se débarrassent de l'instance judiciaire qui pouvait les déranger.

TOUT A ETE MIS EN OEUVRE POUR QUE CE BUT SOIT ATTEINT

•  1996 : Début de l'affaire d'Outreau (d'une des affaires d'Outreau)

•  Juillet 97 : Quelques personnes demandent de l'aide au Comité Blanc de Belgique parce qu'elles n'arrivent pas à faire instruire une affaire de pédocrimunalité à Outreau

•  1999 : 2 RG avouent à Frédéric Lavachery qu'ils ont pour mission d'empêcher un soulèvement populaire alors qu'ils surveillent un réseau pédocriminel à Outreau.

•  C'est Fabrice Burgaud qui est choisi pour instruire cette affaire. Le piège se referme doucement sur lui : il est jeune, humble, timide, il n'a pas trente ans d'instructions d'affaire pédocriminelles derrière lui, on pourra donc tout à loisir l'accuser d'incompétence, voire le désigner comme le responsable d'un fiasco judiciaire monté de toutes pièces. Des documents sont volés, disparaissent pendant et après les procès.

•  Jean-Claude Monier Le Président de la cour d'Assises où sera jugé le premier procès est souffrant. Il prend des anxiolytiques, ce qui visiblement l'a empêché de présider sereinement les débats. Les enfants sont placés dans le box des accusés, les violeurs sont mélangés aux témoins et aux journalistes, un brouhaha incommensurable empêche les enfants victimes de se tenir confiants à la barre. Il est demandé aux enfants victimes de désigner leurs violeurs éparpillés dans le prétoire. La plupart ont été menacés de représailles (voire de mort).

•  Thierry Normand avocat de la partie civile est effrayant de nullité. A se demander s'il l'a fait exprès.On le voit copiner avec l'avocat de Pierre Martel, "le taxi" qui avait conduit plusieurs fois les enfants en Belgique et avait aussi participé aux viols en réunion. Quel fut le butin de la transaction entre cet avocat véreux et les avocats de la défense?   Il a volontairement mal défendu les enfants victimes. Il a agi comme le cheval de Troie, en pourrissant la défense des enfants de l'intérieur. 

•  Dominique Dupilet président du Conseil Général du 62 semble lui aussi avoir de sérieuses relations avec les frères " trois-points " du dossier. Des rumeurs courent sur ce dernier concernant son implication dans des ballets roses.

•  Le Procureur Gérald Lesigne est pris en flagrant délit en train de partager une bonne table avec les avocats de la défense Franck Berton et Eric Dupond-Moretti dans une auberge appelée « Les Frangins » (les frères ***) pendant le procès! Lui aussi fait tout ce qui possible pour "enterrer les enfants victimes". Il met à la poubelle plusieurs plaintes d'enfants avant que l'affaire ne soit officiellement déclarée. Puis il dissocie plusieurs dossiers, il mit en voie de garage l'affaire "Famille Mourmand-Anquez" puis n'a absolument pas soutenu de réquisitoire pendant le procès . Pour achever son boulot génocidaire, il a prétendu que " les enfants étaient fous mais que les experts ne l'avaient pas vu ". Lors de la commission d'enquête parlementaire, il dira que les enfants tenaient des propos circonstanciés mais que les inculpés étaient innocents. Sic!

•  La défense se permet l'inacceptable pour faire acquitter les violeurs : elle agresse violemment les enfants, les accusant d'avoir menti et d'avoir envoyé des innocents en prison (alors que les accusés sont tous coupables) . l'avocate Blandine Lejeune qui a une relation intime avec le chroniqueur du Figaro, Stéphane Durand-Soufflant , (ça ne doit pas aider côté impartialité) fustige F. Griset avec véhémence, lui demandant 4 ans après les faits quels étaient les détails de la tapisserie de la chambre de son client, Dominique Wiel (plus grand violeur d'enfants après Thierry Delay dans cette affaire). La victime, incapable de donner les détails, est complètement laminée par cette furie que personne ne calme. L'enfant est traité de menteur, son violeur acquitté ! (et ce fut ainsi pour chacun des acquittés : coupables, mais acquittés).

•  A l'insu de leurs avocats, Eric Dupond-Moretti va voir Aurélie Grenon et Myriam Badaoui dans leurs cellules et leur propose un arrangement en échange du blanchiment des personnes qu'elles avaient alors accusé. Le lendemain, elles se rétractent.

•  La défense fait témoigner Paul Bensussan [9] expert psychiatre et charlatan notoire qui n'a vu aucun des enfants. Il prétendra pourtant qu'ils ont menti.

•  7 experts fiables et ayant fait leurs preuves sont alors la cible des avocats hystériques. Dupond-Moretti ayant souvent perdu ses procès à cause des rapports d'expertise choisit de ridiculiser les experts. Feu Michel Emirzé ne pourra pas exposer les confidences de Daniel Legrand concernant ses aveux de viols en réunion et le meurtre d'une fillette.[10] Les experts Viaut et Bonnafé n'ont pas été convoqués lors du procès en appel. Croyant naïvement qu'il y avait eu un simple oubli de la part du greffier, ils se sont présentés à Paris où ils ont été refusés de tribune. Ils avaient en main les expertises attestatnt de la crédibilité de la parole des enfants.

•  Les médias qui semblaient relativement objectifs, opérèrent un demi-tour en reprenant les propos fallacieux des avocats de la Défense, menés par Éric Dupond-Moretti. Il est vrai que ce dernier leur a refilé quelques pièces du dossier en copinant avec eux et certains inculpés au restaurant. Cette proximité sera relevée par plusieurs magistrats qui ont bien compris que la stratégie des avocats de la défense devenaient une intimidation par voie de presse, et la déstabilisation de l'institution judiciaire. Tout à coup, les journalistes accusent les enfants de mensonges et mythomanie et font ingurgiter cette théorie à la France entière. [11] Un homme est tenu responsable de ce (faux) fiasco : Fabrice Burgaud, juge d'instruction. La France réclame des comptes.

•  19 mai 2004 : Dominique Perben intervient à l'Assemblée nationale au sujet de l'affaire d'Outreau en faveur des coupables

•  Le Garde des Sceaux Pascal Clément (qui avait déjà étouffé une affaire de pédocriminalité dans l'agglomération stéphanoise – affaire Emmanuel Grayel -) intervient ensuite auprès du Procureur de la République Yves Bot et lui donne des ordres précis.

•  Le procureur Yves Bot présente ses excuses au nom de la République aux inculpés à la veille du délibéré, devant les caméras  ! [12]

•  Pascal Clément ordonne que le délibéré gangrené soit rendu suffisamment tôt dans la journée afin qu'il annonce lui-même l'acquittement des violeurs au journal de 20 heures ![13]

•  Soutenus par un Georges Fennec, député UMP, 11 des 19 avocats de la défense demandent eux aussi la suppression du juge d'Instruction [14]. Dupond-Moretti & Consorts avaient tout intérêt à ne plus avoir affaire à un juge d'instruction.

•  Une enquête judiciaire est alors ouverte. Non seulement elle met en évidence que le Juge avait bien fait son travail , mais il apparaît clairement que les inculpés étaient coupables. [15]

•  Le Procureur Eric Maurel dit avoir entendu dans les couloirs du tribunal, de la part des journalistes, qu'il fallait « tuer » le juge d'instruction (l'institution, pas l'homme). [16]

•  Un rapport de l'Igas démontre que les enfants qui ont été rendus à leurs parents après qu'ils soient sortis de prison, continuent d'être violés . (Au., C., L., O. Lavier ainsi qu'A. Brunet) ce qui blanchit totalement le juge : il avait bien mené son instruction ! Étrangement, il n'aura vent de ce rapport qu'après la Commission d'Enquête Parlementaire.[17]

•  Les acquittés coupables sont reçus en grande pompe à Matignon (qui ne recevra jamais les enfants victimes).

•  Bien que l'IGAS et l'IGS confirment que Burgaud avait bien fait son travail, Sarkozy demande qu'une commission d'enquête ait lieu. Elle sera entièrement à charge contre Burgaud mais n'établira aucune faute contre le juge. Il sera quand même sanctionné par un blâme pour calmer le peuple lobotomisé par les médias, qui réclame sa tête.

•  Un film finit d'enfoncer le clou du mensonge : « Présumé Coupable » où Alain Marécaux, pourtant violeur de plusieurs enfants pendant plusieurs années plusieurs fois par semaine, et ayant avoué qu'il était coupable d'avoir agressé sexuellement son fils FX [18] , se fait passer pour une victime d'une erreur judiciaire et met Fabrice Burgaud au pilori. Rossigon et Girenc ayant annoncé par avance que ce film était une simple fiction, il ne sera pas possible de les poursuivre en diffamation.[19] Ce navet sera diffusé par France3 le 8 septembre 2014 sans qu'il y ait de possibilité d'un contradictoire. La défense prépare le procès de Daniel Legrand prévu le 18 mai 2015.

Clément, Perben, Marécaux, Bot, Dupond-Moretti, Normand, Blandine Lejeune, Dupilet, Lesigne, Fenech, Houillon, Berton, Bensussan, Chirac et les chroniqueurs judiciaires ont en point un commun : leur appartenance à la Franc-Maçonnerie. Bien que Sarkozy se soit toujours défendu d'en faire partie, il lui a tout de même déclaré qu'elle serait toujours la bienvenue à l'Elysée.

Tout a été mis en place pour que les violeurs soient acquittés afin que le peuple floué s'en prenne au Juge.

Sarkozy savait que des dizaines d'enfants étaient violés et torturés à Outreau, mais ses ambitions ont prévalu. Il a laissé faire ces abominations dont les enfants ne se relèveront peut être jamais, afin que l'on croit à une erreur judiciaire et que tout le pays demande la suppression du juge d'instruction.

Par cette perfidie, Sarkozy a montré son vrai visage : il est aussi coupable que ceux qui ont violé et torturé ces enfants, ayant eu la possibilité de les sauver mais ne l'ayant pas fait pour servir ses intérêts.

[1] Frédéric Lavachery

[2] 7 affaires qui menacent Sarkozy http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/03/19/six-affaires-qui-menacent-nicolas-sarkozy_4385871_4355770.html

[3] Sarkozy et une énième affaire : http://infos.congogate.org/#home

[4] Plus les scènes sont monstrueuses, plus elles se vendent chères. Les viols et les tortures d'enfants sont les plus recherchées et les plus cher vendues. Elles atteignent des prix record quand il y a ensuite meurtre et cannibalisme. Par exemple, les viols commis par le handicapé Jean-Marc Couvelard avaient pas mal de valeur marchande tant les fillettes Lavier étaient effrayées par les cris et la physionomie du violeur.

[5] Liste non exhaustive des adultes violeurs impliqués dans le réseau « Delay-Legrand- Delobel  » à Outreau

•  Anquetil Damien

•  Anquez Evelyne

•  Anquez Paul

•  Badaoui Myriam

•  Bauden Roger

•  Bernard Pierre

•  Boulanger Didier

•  Boulanger Nathalie née Cloarec

•  Boulanger Philippe

•  Brunet David

•  Caron Jimmy

•  Cazin Réginald

•  Couvelard Jean-Marc

•  Danger Didier

•  Danger Fabienne née Vandevelde

•  Danger Patrick

•  Danger Sylvain

•  Dausque Thierry

•  Degardin Louis (commerçant quincaillerie papeterie)

•  Delay Thierry

•  Delobel Gilbert (gérant sex-shop rue des Religieuses anglaises à Boulogne-sur-Mer pédo -proxénète et revendeur des snuffs faits pour son commerce) Impossible qu'il soit encore en liberté sans protection.

•  Delpierre Jean-Pierre

•  Douchain Marc

•  Douillot Anthony

•  Douillot Johann

•  Duchochois Karine (qui est devenue chroniqueuse judiciaire sur France Info alors qu'elle n'avait pas obtenu son CAP de fleuriste!)

•  Ducroq

•  Dupont Michel

•  Fasquelle Pierre

•  Fortin Francis

•  Fouquerolles Monique mariée à El Badri

•  François Frédéric

•  Gabriel

•  Gaétan

•  Godard Roselyne

•  Godart Christian (mort)

•  Gourgechon Vincent le numismate

•  Greissier

•  Grenon Aurélie

•  Griset Geneviève (avait son propre réseau et n' a jamais non plus été inquiétée pour son implication dans les 2 réseaux)

•  Griset Paul

•  Guilbert Dominique

•  Guillaume (huissier)

•  Hocq Nadine

•  Jean-Manuel (l e collectionneur de pièces demeurant à Wimereux)

•  Lacroix Didier

•  Lagaise Alain

•  Lard Laurent

•  Lavier Franck

•  Lavier Sandrine

•  Leclercq Frédéric (médecin)

•  Legrand Daniel – fils

•  Legrand Daniel – père (mort)

•  Legrand Frédéric

•  Legrand Grégory

•  Legrand-Leprince Laurence

•  Lepers Catherine née Dupont (l'infirmière qui violait et qui soignait les enfants trop abîmés)

•  Lepers Philippe

•  Lepers Stéphane

•  Lethout Jordan

•  Lethout Thomas

•  Lhote William

•  Maquet Marcel  (Comité soutien au pédo Wiel )

•  Manidren Jean

•  Manuel Jean

•  Marécaux Alain

•  Martel Jean-Marie

•  Martel Pierre (le taxi)

•  Martel Silvère

•  Massard Gérard

•  Miguel

•  Moualhi Rachid dit ‘Le drogué'

•  Mourmand François - mort (meurtrier de la petite Lindsay Foissettes, fille de Violette Foissettes sa première compagne. A violé de nombreux enfants en plus des siens, nés de Monique Fouquerolles ou d'Evelyne Anquez.)

•  Normand Franck

•  Normand José (frère et complice de la pédocriminelle Roselyne Godard )

•  Parent Odile

•  Place Bruno

•  Poire Julien

•  Polveche Odile (l'ex épouse de l'huissier. A participé aux partouzes pédophiles mais ignorait que son époux en faisant autant avec ses propres enfants)

•  Poule Jordan

•  Segers François

•  Tantillet Frédéric

•  Vandevelde Fernande

•  Vandevelde Madeleine

•  Wiel Dominique (L'un des plus grands consommateurs d'enfants, surtout de petits garçons de cette affaire après Thierry Delay. Il était réputé pour en avoir violé un grand nombre avant l'affaire et continue après l'affaire au milieu des sans-papiers de Sangatte à qui il porte bénévolement des repas 3 fois par semaine)

[6] Appel de Jacques Thomet aux enfants victimes d'Outreau devenus adultes http://affaireoutreau.canalblog.com/archives/2014/07/21/30286742.html

[7] Lavier a tué un chien à coups de pied http://blogs.mediapart.fr/blog/caprouille/020714/sos-chien-battu-outreau

[8] Affaire Outreau bis bis bis http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/07/06/27579051.html

[9] Le charlatan Bensussan http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-christine-gryson/100514/dr-bensussan-outreau-une-imposture-fantomatique-vous-de-juger

[10] Aveux de Daniel Legrand au psychologue Michel Emirzé

[11] La marche blanche qui a réuni 650000 personnes a sérieusement ébranlé le gouvernement belge. C'est le soutien de la presse qui a permis une telle mobilisation. Il suffisait de pervertir les infos données par Frédéric Lavachery pour obtenir pareille mobilisation des citoyens non pas pour venir au secours des enfants victimes, mais pour lyncher ce "petit juge incompétent" selon ce que les médias complices ont inculqué au grand public. Derrière cette propagande démoniaque: Sarkozy & Dupond-Moretti.

[12] La léthargie des associations de défense des enfants et la complicité passive des avocats de la partie civile n'ont pas permis que Yves Bot soit poursuivi pour ce délit. Annoncer un jugement avant le délibéré en est un. Aujourd'hui, Yves Bot ne peut être poursuivi étant protégé par la prescription.

[13] Idem pour le garde des sceaux: son intervention dans ce dossier aurait mérité des poursuites judiciaires

[14] UMP le député qui a tout fait pour que le poste de juge d'instruction n'existe plus? Faudrait-il y voir-là une connivence avec Sarkozy?  http://www.lemonde.fr/societe/article/2005/12/06/les-avocats-de-la-defense-du-proces-d-outreau-reclament-la-suppression-des-juges-d-instruction_717869_3224.html

[15] Rapport de l'Inspection Judiciaire http://www.lasemainedansleboulonnais.fr/actualite/faits_divers/tribunal/2009/01/28/article_ce-qu-ils-ont-dit-a-l-inspection-general.shtml

[16] Déclaration du Procureur Maurel:  J'ai entendu " Il faut tuer le juge d'instruction "

[17] Un rapport de l' Igas démontre que 5 enfants des acquittés sont violés après avoir été rendus à leurs parents http://www.lasemainedansleboulonnais.fr/actualite/faits_divers/article_969465.shtml

[18] Alain Marécaux a déclaré lors d'un huis clos: "Je suis coupable"

[19] Liens concernant le film "Présumé coupable" ou  concernant le pédophile Alain Marécaux :

•  Alain Marécaux pas si innocent que ça : http://outreaulaverite.canalblog.com/archives/2014/09/03/30522853.html

•  Jonathan Delay victime dans l'affaire d'Outreau s'insurge contre la diffusion sur France 3 du film mensonger "Présumé Coupable" http://blogs.mediapart.fr/blog/caprouille/060914/jonathan-delay-victime-dans-laffaire-doutreau-sinsurge-contre-la-diffusion-sur-france3-du-film-menso

•  Pitié Alain Marécaux arrêtez votre cinoche: http://blogs.mediapart.fr/blog/caprouille/020914/pitie-alain-marecaux-acquitte-doutreau-arretez-votre-cinoche

•  France 3 diffuse le 8 septembre le film "Présumé coupable" sur l'un des acquittés, l'huissier de justice Alain Marécaux , par Jacques Thomet : http://www.jacquesthomet.com/jacquesthomet/2014/09/01/outreau-fr3-diffuse-le-8-septembre-le-film-prsum-coupable-sur-lun-des-acquitts-lhuissier-de-justice-alain-marcaux/

•  Affaire Outreau/ Marécaux : l'affaire démaquillée par Frédéric Vallandré : http://blogs.mediapart.fr/blog/valandre78/260811/affaire-outreaumarecaux-lhistoire-demaquillee

•  Présumé coupable: quand le cinéma réécrit l'affaire d'Outreau par Frédéric Vallandré : http://blogs.mediapart.fr/blog/valandre78/080911/presume-coupable-quand-le-cinema-reecrit-laffaire-outreau

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