Outreau : Le procureur Lesigne nous prend vraiment pour des canards sauvages.

Un des personnages essentiels ayant empêché la justice de faire son travail (NDLR de faire punir 57 fétides pédophiles dont les 12 acquittés) dans l'affaire d'Outreau est le procureur Gérald Lesigne.

Il est à lui seul la clé de voûte de l'édifice du système de corruption et du protectionnisme franc-maçon mafieux qui se cache derrière cette affaire.

Dès 1997, le procureur Gérald Lesigne était informé des diverses agressions sexuelles, tortures et viols en réunion que subissaient des dizaines d'enfants d'Outreau alors que les RG (renseignements généraux) surveillaient un réseau qu'ils n'arrivaient pas, selon eux, à démanteler.

A Outreau, il n'y avait pas qu'une seule affaire, mais plusieurs dans lesquelles on trouve le nom des protagonistes des autres affaires comme Dominique Wiel , François Mourmand , Daniel Legrand fils, Daniel Legrand père, Myriam Badaoui , Thierry Delay, Thierry Dausque , Geneviève Griset, Paul Griset, Didier Danger, Fabienne Danger, Patrick Danger, Sylvain Danger, les sœurs Vandevelde etc ...

Lesigne a lui-même classé sans suite ou fait prononcer des non-lieux en réponse à plusieurs plaintes d'enfants de cette région et s'est débrouillé pour disjoindre d'autres dossiers, pourtant en   relation directe avec l'affaire que nous connaissons. Ces disjonctions sont une abjection. Lesigne ne peut être à ce point faible d'esprit pour l'avoir fait sans calcul.

Trois affaires de pédocriminalité étaient connues à Outreau.   Lesigne les a étouffées.

Outreau bis : 

→   Alors que les Legrand père et fils étaient déjà en prison pour des faits similaires, Daniel (Victor) Legrand, père , Daniel (André) Legrand fils , et Grégory Legrand, ont violé à plusieurs reprises leurs neveux, nièces, cousins et cousines, enfants de Laurence Leprince, sans qu'ils soient inquiétés d'aucune manière que ce soit, bien que les auditions des enfants soient concordantes et leurs déclarations circonstanciées.

(pages 235 à 240 du livre de Jacques Thomet , ‘Retour à Outreau')

«  Alors âgé de huit ans, Rudy L. affirme devant sa nounou avoir été sodomisé par un oncle et deux cousins, les Legrand, avec leur « fifi ». La version de l'enfant martyr est confirmée partiellement par l'une de ses sœurs, Amélie L. 11 ans à l'époque, devant sa « tata » (la responsable dans sa famille d'accueil) qui le rapporte aux policiers le 29 janvier 2002 : «  Il y a environ une semaine, Amélie m'a raconté qu'elle «était allée dans sa chambre et qu'elle avait vu son cousin Daniel fils , faire des saletés et des caresses sur de petits enfants . »../...

…/... Elle avait d'abord déclaré avoir saigné à son derrière » les trois mercredis où elle était allée chez sa mère../... « Lorsque Daniel fils (son cousin) était à la maison, il lui est arrivé de me toucher la poitrine et le ventre au-dessus des vêtements.../...

A son tour, Rudy L. enfonce le clou au commissariat de Boulogne, le 25 février 2002, un mois jour pour jour après ses premières révélations sur son viol par un oncle et trois cousins, les Legrand.

Il confirme ses dires et reconnaît instantanément ses prédateurs sur les photos de la police, en les désignant par leurs noms et prénoms. Cet enfant n'a jamais comparu aux assises d'Outreau.../...

 « Ce jour-là, D aniel Legrand père m'a attrapé par la peau du dos et par le col. Il m'a allongé sur le fauteuil de la salle à manger. Les autres me tenaient les bras et les pieds. Ils me mettaient la main sur la bouche, pour ne pas que je parle. Grégoire Legrand m'a baissé mon pantalon et mon slip. C'est le père le premier qui m'a violé. Il a rentré son fifi dans mon derrière.../... Le troisième c'était Daniel Legrand fils .../... »

 Dans ce dossier, deux des mis en cause par Rudy, Daniel Legrand père et fils , se trouvaient déjà en détention provisoire sous l'accusation de viols sur mineurs dans la principale affaire d'Outreau...

Dix-huit mois après les faits incriminés, le principal enfant accusateur avouait devant la police sa terreur face à ses bourreaux.

Dans cet enfer incestueux, une des fillettes de Laurence Legrand-Leprince déclarera avoir vu sa mère exposer dans un verre sur une étagère le fœtus que cette dernière avait expulsé dans les toilettes, puis l'avoir vu trifouiller avec une fourchette pour en vérifier le sexe. Laurence Legrand-Leprince fera un simple trou à l'extérieur et y placera le fœtus sans motif de conscience.

Outreau Tierce :

→ Géraldine* Mourmand - Anquez dont le supplice commença à l'âge de 2 ans et demie dans le cercle familial. a été violée par au au moins seize adultes et adolescents pendant plusieurs années.

En février 2004, elle les a tous dénoncés.

Il en a été de même pour son frère Francis*, et ses deux petites sœurs âgées de seulement quelques mois quand François Mourmand les violait sous le regard complice de son épouse Évelyne Anquez .

Les très nombreuses   déclarations de Géraldine ont abouti au néant , sans qu'aucun des violeurs ne soit auditionné par la police ! Son géniteur, feu François Mourmand avait pourtant été condamné plusieurs fois pour actes de violence, agressions sexuelles , vols, insultes aux forces de l'ordre etc etc ..

Géraldine a été témoin de viols commis par son géniteur sur des enfants chez les Delay. Elle a aussi déclaré avoir vu son géniteur donner de l'argent à Thierry Dausque qui l'a aussi violée.   (Il était le compagnon du moment de la complice et proxénète Monique Fouquerolles ).

Géraldine affirmait aussi que François Mourmand avait tué Lindsay. une de ses petites soeurs , née de son union avec une certaine Violette (aucun rapport avec la tante du même nom).

Aucune enquête sérieuse n'a jamais été entreprise, ni concernant ces déclarations de viol, ni concernant le meurtre de la petite Lindsay. 

Géraldine en plusieurs fois a affirmé avoir entendu François Mourmand son père,   lui dire « qu'une fillette était morte à la Tour du Renard » , chez les Delay, frappée à coups de poings par Thierry Delay, après que plusieurs adultes l'aient violée. De ce nombre était Daniel Legrand fils.

Outreau Quatuor :

L'affaire Danger (qui s'est soldée par une condamnation insignifiante parce que la justice a écarté les 35 viols et 45 agressions sexuelles dénoncées au départ et n'a retenu que la corruption de mineurs) n'aurait jamais dû être disjointe de l'affaire d'Outreau puisque bon nombre d'enfants victimes de cette affaire disaient avoir été violés par des pédophiles de l'affaire d'Outreau, dont Dominique Wiel.

Les déclarations de ces enfants victimes remontaient à 1999, alors que les premières déclarations officielles des enfants Delay étaient parties à la poubelle.   Ce n'est que plusieurs mois plus tard que d'autres déclarations des enfants Delay seront consignées par un représentant des forces de l'ordre.

Pourquoi le procureur Lesigne a-t-il bafoué les déclarations des enfants victimes dans ce volet Danger- Vandevelde?

Pourquoi avait-il classé sans suite les déclarations de Dimitri et Chérif, faites aussi en 1999?

Lors du procès de Saint Omer, en première instance, Lesigne est pris en flagrant délit à la même table que des avocats de la défense, Dupond-Moretti & Berton, dans un restaurant appelé « Les Frangins ».

Entre frangins francs-maçons, quoi d'étrange? Sauf que nous avons d'un côté un avocat général censé défendre la vérité, et d'un autre côté, les avocats de la défense prêts à tout pour faire acquitter les pédophiles.

Dupond-Moretti obtiendra lors de ses négociations avec Lesigne , qu'il puisse définitivement faire basculer le procès en faveur de l'ignominie, c'est à dire l'acquittement des coupables.

Le but n'était pas de remettre des bourreaux en liberté, mais d'accuser le juge d'instruction d'avoir mis en prison des innocents afin que l'indignation gagne le cœur des Français. Ces Français manipulés par une certaine presse demanderont d'une seule voix avec Fenech, Sarkozy et Dupond-Moretti, qu'il n'y ait plus de juge d'instruction. Cela servait les intérêts de Sarkozy qui aurait bien aimé ne pas avoir « ces bâtards de Bordeaux » sur le dos, et les intérêts des avocats de la défense qui auraient eu moins de difficulté à faire acquitter leurs futurs clients.

Pour avoir les mains libres, Lesigne a refusé que Philippe Muller,   procureur, l'assiste pour soutenir le réquisitoire en faveur des enfants victimes.

De l'avis de Philippe Muller, les auditions des adultes à elles seules auraient suffi pour faire condamner les inculpés.

Plus grave, toujours selon le procureur Muller, « jamais le procureur Gérald Lesigne n'aurait dû prendre le flambeau d'avocat général à Saint Omer. Son autorité souffrait, avant même l'ouverture du procès, de deux désaveux sur des non-lieux. Il est de règle, dans les lois non écrites, de ne jamais envoyer un magistrat du parquet comme avocat général sur une affaire quand il a subi un tel échec antérieur  » (extrait du livre de Jacques Thomet ‘Retour à Outreau'.)

Plus tard, devant la commission d'enquête, Lesigne dans toute son incohérence « téléguidée » ou « achetée », déclarera que les poursuites des présumés violeurs étaient légitimes en raison des déclarations circonstanciées des enfants victimes (dont 12 ont été officiellement reconnus comme telles par la justice) mais que pourtant, les inculpés étaient innocents. Sic !

Un autre scandale, hélas pas le dernier dans cette affaire, est la volatilisation des enregistrements des enfants victimes qui avaient accepté d'être filmés, alors que la loi prévoit que de tels enregistrements soient conservés 100 ans.

Lesigne est-il derrière cette disparition qui ne peut être qu'un acte volontaire ? Nous en avons la profonde conviction.

Cette disparition d'éléments capitaux est à elle seule la preuve que derrière cette affaire, se cache une effroyable conspiration, une affaire d'État dont le pays ne pourra peut-être jamais se relever, à moins que ne se lèvent encore un peu plus d'hommes et de femmes de bonne volonté pour faire éclater la vérité.

 

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