Nuit et Brouillard : Jean Ferrat et le Mensonge Juif.

« Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers / Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés … » Ainsi commence la célèbre chanson de Jean Tenenbaum , alias Jean Ferrat,   ce Juif né le 26 décembre 1930 à Vaucresson (Hauts-de-Seine) et dont le père a été déporté à Auschwitz, où il est mort, pendant la deuxième Guerre Mondiale. Monsieur Tenenbaum a une belle voix, et lorsqu'il chante ‘Nuit et Brouillard', cette voix transmet l'émotion ressentie au sort réservé à son père et à tant d'autres de ses coreligionnaires pendant « cette période si sombre de notre histoire ». La voix est belle, les paroles aussi. « On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours /   Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour / Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire / Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare. » C'est bien dit, mais en même temps on ne peut s'empêcher de sourire à l‘idée que la Shoah « n'a plus cours », tant on nous rebat les oreilles en permanence avec les récits – souvent faux, hélas ! – de ces événements. Faites confiance aux Juifs, leur sang ne sèchera pas de si vite ! Notre Président juif avait jadis même le projet, si nos souvenirs sont bons, d'en gaver tous les élèves de CP en France dès leur plus tendre âge. « Ces mots » auront cours pour longtemps, rien n'est plus certain.

Par contre, ce qui est moins certain, c'est la véracité de tout ce que nous racontent les ténors de la judaïcité à ce sujet – et Jean Tenenbaum ne fait pas exception à cette règle. Car, en fait, ‘Nuit et Brouillard' n'a absolument rien à voir avec les Juifs. Peu importe à des Juifs comme Monsieur Tenenbaum qui, fidèle aux couplets suivants de sa belle chanson, déformera (« to twist » en anglais) tant qu'il voudra les mots pour arriver à ses fins commerciales : « Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ? / L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été / Je twisterais les mots s'il fallait les twister / Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez. » Au fait, les ‘Nuit et Brouillard' étaient des résistants européens à l'occupation nazie, arrêtés dans leur pays puis déportés vers les camps de concentration de Natzweiler , Sachsenhausen , Ravensbrück et Mauthausen, où ils subissaient un régime particulièrement brutal. Ce n'était pas des Juifs. On les appelle les ‘NN', lettres qui sont peintes en rouge sur leur costume pour les distinguer des autres détenus. ‘ NN ' signifie ‘ Nacht und Nebel ' (‘Nuit et Brouillard' en allemand), procédure instaurée en 1941 par le décret Keitel : « Le Führer est d'avis que les peines de privation de liberté et même les peines de réclusion à vie sont, pour de tels actes (NDLR : de résistance et de sabotage), regardés comme des signes de faiblesse. Un effet de frayeur efficace et durable ne peut être obtenu que par la peine de mort ou par des mesures propres à maintenir les proches et la population dans l'incertitude sur le sort des coupables. Le transfert en Allemagne permet d'atteindre ce but. » Les détenus étaient donc destinés à disparaître sans laisser de trace. Tout contact avec le monde extérieur (colis, lettres, visites) était interdit. Nacht und Nebel . Nuit et Brouillard.

Une fois que le mensonge est lancé, on suit le mouvement. Si vous allez sur le site YouTube pour écouter la chanson ‘Nuit et Brouillard' de Jean Tenenbaum , vous y verrez une vidéo qui vous tordra les tripes avec des images d'Auschwitz et de la Shoa . Tout ceci n'a absolument rien à voir avec le titre de la chanson, mais on n'en est plus là, il y a de l'argent à gagner et, une fois la machine lancée, « qui donc est de taille pour pouvoir l'arrêter ? » Vous y verrez même, vers la fin de la vidéo, l'image de la mise à mort d'un résistant tchèque qui est reproduite en tête de cet article. Voilà donc un mensonge dans le mensonge, car le résistant en question n'a absolument rien de Juif et nous sommes loin des fours crématoires d'Auschwitz. Cela se passe en réalité à Terezin, en Tchécoslovaquie, en 1939. Nous sommes donc deux   ans avant le décret Keitel, deux ans aussi avant le début de l'extermination planifiée (‘ Endlösung ', ou ‘la Solution Finale') des Juifs entamée lors de l'invasion de la Russie par les Allemands en Juin 1941. Pour mémoire, 18 millions de Russes ont perdu la vie lors de cette « période si sombre de notre histoire ». On en parle peu. Selon l'historien réputé, Mr Gerald Reitlinger , entre 4,2 millions et 4,6 millions de Juifs ont péri à la même époque. On en parle beaucoup. On nous cite sans cesse le chiffre de six millions, ce qui est manifestement faux. Et là réside tout le problème. Car face à tant de duplicité, on acquiert un réflexe de doute lorsque les Juifs commencent à nous relater leurs souffrances, bien entendu si réelles, au cours de cette période terrible. Sera-t-il possible un jour de dialoguer normalement avec ces gens, de rechercher la vérité et de jeter une lumière tant soit peu objective sur ces années si lourdes de conséquences dans notre mémoire collective ? Si l'exemple de Jean Tenenbaum et de ses acolytes est celui qu'il faut retenir, permettez-nous de douter. Nuit et Brouillard. C'était bien dit.

Post Scriptum : Nous apprenons ce samedi 13 mars 2010 le décès de Jean Ferrat, à l'âge de 79 ans, à l'Hôpital d'Aubenas. On l'écoutera chanter ce soir avec beaucoup de regrets - et on lui souhaite de chaleureuses retrouvailles avec son Papa là où ils sont. Quels que fussent nos désaccords avec lui, on trouvera Antraigues-sur-Volane bien terne désormais. Requiescat In Pace.