Quotas de migrants voulus par l'UE : derrière leur agitation médiatique, Valls et Sarkozy soumis à la politique d'immigration massive.

Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National.

Face à la demande de l'Union Européenne d'instauration de « quotas » de migrants dans chaque pays membre, MM. Valls comme Sarkozy ont voulu donner le sentiment d'être en désaccord, pour des raisons médiatiques et électoralistes. En réalité, le fond de leur politique est plus immigrationniste que jamais : en étant intégralement soumis à l'Union Européenne comme l'UMP et le PS le sont, ils ne peuvent que s'aplatir devant les ordres venus de Bruxelles.

Manuel Valls reste dans le flou, évoquant une répartition plus équitable des étrangers qui déferlent sur les côtes de l'Europe, et donc un nouvel alourdissement de la charge migratoire qui pèse déjà de tout son poids sur la France.

Nicolas Sarkozy pour sa part répète sa volonté d'un « Schengen 2″, c'est-à-dire se soumettre demain encore davantage à la politique du zéro-frontière et de l'immigration massive. Rester dans cette logique de l'Union Européenne comme le demandent MM. Valls et Sarkozy, c'est en effet accepter une politique nécessairement immigrationniste , car l'immigration est dans l'ADN de l'Union Européenne comme le rappelait récemment le commissaire européen Carlos Moedas selon lequel « l'immigration est essentielle à la croissance » et que nous devons par conséquent « ouvrir nos portes ».

En acceptant, en soutenant, en votant pour ce système européen, Valls comme Sarkozy, le PS comme l'UMP, sont complices de l'immigration anarchique, peu importe leurs discours devant les caméras de télévision. Seuls leurs bilans, accablants, valent quelque chose en la matière.

Marine Le Pen refuse catégoriquement toute idée de quotas de migrants et demande aux autorités françaises d'agir maintenant en toute urgence pour faire face à la déferlante migratoire : restauration immédiate de nos frontières nationales, reconduite systématique des bateaux de migrants vers les ports d'origine, gel de la politique de l'asile totalement encombrée, suppression des aides sociales destinées aux demandeurs d'asile et aux clandestins pour les dissuader de venir, reconduite à la frontière des clandestins déjà arrivés en France.

On rappellera enfin la responsabilité écrasante de Nicolas Sarkozy dans les drames actuels, en raison de l'intervention militaire qu'il a menée en 2011 en Libye au bénéfice des djihadistes et des passeurs qui profitent aujourd'hui du chaos sur place pour organiser l'immigration vers l'Europe et la France. Cette faute éternelle en Libye devrait pousser Nicolas Sarkozy à bien plus de modestie et l'inciter à une cure de silence.

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