TERRORISME ISLAMIQUE DANS LES BALKANS.

 

Le terrorisme islamique dans les Balkans n'est pas un phénomène nouveau. Pendant l'occupation ottomane, une grande terreur était présente au sein des populations occupées (Serbes, Grecs, Bulgares, Roumains, etc.), qui étaient fréquemment victimes de massacres. Les cicatrices de ces moments douloureux sont encore présentes de nos jours (rappelons que les Balkans ont été libérés des Turcs ottomans il y a seulement moins d'un siècle), et de nombreuses preuves attestent de l'ignominie et de l'horreur de cette occupation ottomane, malheureusement trop souvent passée sous silence ici, en Europe de l'ouest.


Un exemple parmi les plus cruels :  Tour faite de crânes serbes à Niš -  
Les occupants ottomans utilisèrent les crânes de leurs victimes serbes comme matériau de construction, alimentant ainsi un climat de peur...  Et dire que l'on veut nous faire croire, ici en Occident, que l'empire ottoman était un exemple de tolérance et une période de coexistence pacifique...

En ce qui nous concerne, au Kosovo et en Métochie, le terrorisme n'a pas cessé avec la fin de l'empire ottoman. Il a repris une nouvelle forme à partir de 1941, lorsque les Albanais, alliés à Hitler, forment pour la première fois une « grande Albanie » incluant le Kosovo, mais aussi une grande partie de la Macédoine, du Monténégro et de la Grèce, réalisant ainsi un de leur rêve nationaliste. Dans ce contexte de seconde guerre mondiale, où les Albanais s'engagent massivement aux cotés d'Hitler au sein de leurs propres divisions SS, une grande terreur s'installe au Kosovo où les Serbes sont victimes de massacres organisés et contraints à l'exode vers le centre de la Serbie.

C'est à partir de cette période noire que les Albanais deviennent majoritaires, d'autant qu'après la libération de la Yougoslavie, Tito interdit tout retour des Serbes du Kosovo, chassés de leurs propres terres et où leur propres maisons sont désormais occupées par des Albanais alliés au nazisme et qui viennent donc pourtant de perdre la guerre ! Ainsi, pendant la période communiste, la proportion d'Albanais au Kosovo ne cesse d'augmenter, par une forte natalité mais aussi par une immigration massive orchestrée (en silence) par Tito lui-même qui pense faire d'une pierre deux coups par cette politique : affaiblir le poids des Serbes dans la vie politique yougoslave (les Serbes étant encore selon lui trop attachés à la Yougoslavie royaliste d'avant guerre et donc méfiants vis-à-vis du pouvoir communiste), et surtout s'attirer les bonnes grâces des Albanais dans le but (peu réaliste à vrai dire) d'étendre son influence sur l'Albanie voisine et même de l'intégrer à plus ou moins long terme au sein d'un bloc communiste titiste !

Cependant, dans les années 1970, les actes terroristes reprennent de plus belle au Kosovo, les Albanais ayant conscience de leur force en nombre, et de nombreux cas de disparition de Serbes ou de crimes crapuleux visant les Serbes sont signalés, mais passés sous silence par les autorités communistes, pour qui la situation est entièrement sous contrôle. Néanmoins, les revendications albanaises deviennent telles que Tito ne peut les ignorer et fini par leur accorder des droits spécifiques, modifiant des lois fédérales pour mieux les satisfaire, et leur concédant chaque jour un peu plus d'autonomie, jusqu'au fameux changement de constitution en 1974, dans laquelle est inscrite l'autonomie du Kosovo vis-à-vis de la Serbie. Se faisant, il pense pouvoir canaliser les revendications albanaises et calmer la situation marquée également par de nombreux actes de vandalisme contre tout ce qui représente les institutions fédérales.

Au contraire, cela ne fera qu'accroître la volonté des Albanais de prendre le contrôle politique de toute la province, et dès 1981, ils réclament le statut de république, pour constituer une république à part entière au sein de la fédération yougoslave, au même titre que la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro et la Macédoine. Tito venant de mourir, les manifestations en ce sens ne cessent de se produire au Kosovo, les Albanais allant jusqu'à déclancher de véritables émeutes. Les Albanais multipliant sans cesse leurs actions anti-yougoslaves, paralysant la région par des grèves illégales, les élites de Belgrade commencent à ouvrir les yeux et à prendre conscience de la situation, et c'est ainsi qu'en 1989, Milosevic se rend au Kosovo à l'occasion du sixième centenaire de la bataille de Kosovo Polje et y prononce son célèbre discours à travers lequel il affirme devant une foule serbe attendant des gages de sécurité : « plus jamais on ne vous touchera ! ». Dans la foulée, il supprime l'autonomie du Kosovo, au grand dam des Albanais qui pensaient que leurs diverses grèves et manifestations pousseraient le pouvoir central à leur céder le statut de république, comme cela avait été le cas auparavant pour l'autonomie accordée par Tito.

N'ayant pas obtenu ce qu'ils voulaient, et acceptant d'autant moins le retour à la situation d'avant 1974, les Albanais déversent leur fureur contre les Serbes et contre le pouvoir central. Des émeutes sans précédent éclatent partout au Kosovo, à tel point que Belgrade déclare l'état d'urgence au Kosovo en 1990. C'est également pendant cette période que se forme l'uçk (ALK en français : « armée de libération du Kosovo »), véritable organisation terroriste, financée par le crime organisé de mafias albanaises sévissant en Europe et aux Etats-Unis, et en lien direct avec d'autres organisations terroristes, notamment l'organisation islamiste internationale Al Qaida d'Oussama Ben Laden, qui aide à l'infrastructure du mouvement et fournit de nombreuses armes. S'illustrant dans l'enlèvement et l'assassinat de civils serbes, l'uçk revendique à partir de 1996 de nombreux attentats à la bombe. Une nouvelle étape est franchie au printemps 1998, quand l'uçk lance une grande offensive depuis la vallée de la Drenica contre la police serbe et l'armée yougoslave, ce qui lui permet de prendre le contrôle du tiers du Kosovo jusqu'à la contre-offensive serbe en juillet août.

Dans le même temps, une véritable propagande anti-serbe véhiculée par les médias occidentaux s'accentue afin de préparer les opinions publiques des pays d'Europe de l'ouest et des Etats-Unis à une guerre contre la Yougoslavie, accusée de tentative d'épuration ethnique, alors que sur le terrain toutes les preuves montrent clairement que ce sont bel et bien les Serbes qui subissent les exactions des Albanais et non l'inverse ! Cette propagande portera bien ses fruits puisqu'en mars 1999 l'OTAN intervient (sans accord de l'ONU !) dans le conflit interne yougoslave en bombardant les positions serbes au Kosovo, détruisant les infrastructures de la Serbie, ses usines, ses ponts, ses grandes villes… Finalement les bombardement prennent fin en juin lorsque Milosevic signe l'accord de Kumanovo sur le retrait des forces serbes et le déploiement de la KFor au Kosovo. Dès lors une véritable épuration ethnique (avérée celle là !) va avoir lieu contre les Serbes et tous les non-Albanais du Kosovo : des milliers de cas de disparitions et tout autant d'assassinats, un exode massif des Serbes vers le centre de la Serbie plus sûre (250 000 Serbes ont quitté le Kosovo depuis l'arrivée de la KFor selon le Haut Commissariat aux Réfugiés), destruction systématique des églises et des monuments serbes…

Alors que toutes les ONG présentes depuis 1999 au Kosovo ont confirmé l'absence totale de preuve de crimes contre l'Humanité à l'encontre des civils albanais de la part des forces serbes, les actions anti-serbes n'ont jamais été si nombreuses et si violentes, comme l'attestent les multiples destructions d'églises et de villages serbes dont le but est de faire fuir les derniers Serbes du Kosovo, d'effacer toute trace (plus que millénaire) de « serbité » et de chrétienté dans cette région, et d'établir un Etat indépendant ethniquement albanais, en plein cśur de la Serbie.

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