Les hommes libres

Histoires d'hommes... et de femmes.

29 novembre 2012

Femen le jour, call girl la nuit.

La ministre féministe qui veut éradiquer la prostitution en deux ans appréciera. C'est l'enquête-choc de la semaine. On sait que les Femen sont déjantées et agressives; qu'elles veulent une guerre totale contre les hommes; qu'elles sont entretenues mais on ne sait pas par qui; qu'elles pensent par slogan. Il y a mieux. Eloïse Bouton, porte-parole française des féministes du Femen, est prise la main dans le sac, si j'ose dire. Elle serait escort girl sous le nom d'Alise. Ou Lizaliz ou Luka, selon la pub. Les images qui suivent ne sont pas des preuves formelles mais le silence radio de la porte-parole retentit comme un aveu. Et quelle étrange, très étrange ressemblance entre Eloïse Bouton et Alise.

Eloïse Bouton est une féministe radicale. Elle est passée par les associations féministes d'Oser le féminisme, anciennement dirigée par Caroline de Haas qui depuis s'est fait une place dorée au Ministère des Droits des femmes (et pas des hommes) . Elle est aussi passée par La Barbe. Elle se déclare en identité de vue avec NPNS - Ni Putes Ni Soumises. «Pas de différence de fond, dit-elle, seules les méthodes varient» .

NPNS, on connaît son crédo: opposition à la prostitution considérée comme l'exploitation de la femme, l'objétisation de son corps au seul profit du mâle «dominateur et exploiteur». Donc, Eloïse Bouton ne peut pas être escort girl. Ce serait incohérent. Mais alors qui est Alise (ou Lizaliz, ou Luka) ? La question est posée. Le site Egalité et Réconciliation d'Alain Soral a enquêté. Je ne suis pas fan de Soral mais cette enquête porte un coup sérieux à la crédibilité des Femen. Les Femen qui entre autres ont manifesté à l'Euro de foot contre la prostitution. Car Eloïse Bouton porte leur parole. Elle les représente.

L'enquête a trouvé trois pubs vantant les mérites dénudés d'Alise, jeune femme rousse

ayant un tatouage à l'épaule gauche et en bas du dos. (Cliquer sur les images pour les agrandir) . Il y a un tarif de prestation indiqué. Mais pas encore de tatouage sur le bras droit. La photo est soit ancienne soit celle d'une autre personne. La deuxième image montre la pub d'Alise, photo ultérieure à la première (si c'est la même personne) car on a cette fois un grand tatouage au bras droit.

La troisième image, toujours publicitaire avec tarifs et types de prestations sexuelles, expose bien le tatouage du bas du dos, identique à la première photo. Le poids et la taille sont identiques à la deuxième photo. Le prénom est cependant différent: Luka. Un tatouage au bras droit est apparu sur la partie grande de cette image 3, et sur l'une des petite partie en bas à droite on voit le même tatouage à l'épaule gauche.

Que de coïncidences. Serait-ce la même personne? Tout porte à le croire et l'on se questionne avec une certaine raison. En effet il y a les mêmes tatouages épaule-dos sur les photos 1 et 3, le même nom sur les 1 et 2, le même tatouage au bras droit sur la photo 2 et la partie grande de la photo 3, et les mêmes indications poids-taille sur les 2 et 3.

Regardons maintenant les images suivantes. On voit Eloïse Bouton à la manifestation des Femen à Paris contre Civitas . Elle est prise sous différents angles. On peut détailler: les cheveux roux, le tatouage à l'épaule gauche, le tatouage au bras droit. Les tatouages sont identiques. Surtout celui du bras droit, si rare.


La question évidemment est: Eloïse Bouton, porte-parole des Femen en France, membre d'associations féministes opposées à la prostitution, est-elle Alise, escort girl, prostituée?

Différents forums ont déjà relayé l'info et en sont persuadés, comme aufeminin.com.

Selon un autre commentaire le quotidien Libération a enlevé un article sur la madame Bouton et ses copines.

D'autre photos, dont certaines en plan plus rapprochés et sous d'autres angles, sont disponibles sur le site, ainsi qu'une courte  vidéo d'Eloïse Bouton.

Madame Bouton peut louer ses charmes. C'est sa liberté. Je ne suis pas opposé à la prostitution librement consentie et je ne considère par les prostituées comme de mauvaises femmes, ni leurs clients comme des exploiteurs. Mais prétendre être contre la prostitution en tant que féministe enragée, et en vivre dans le privé, est un gros, très gros pavé dans la mare. D'ailleurs Eloïse Bouton, forcément au courant de ces révélations, a effacé son blog depuis la parution de l'enquête.



Alise et Eloïse sont-elles la même personne? On attendait un démenti et une preuve d'un fake (un faux) . Deux jours après il n'y a pas eu de démenti ni de preuve de faux. La messe est dite: Eloïse et Alise sont la même personne. Femen le jour et prostituée de luxe à 800 € la nuit: joli mélange pour une mère la morale. Quant aux journalistes qui encensent les Femen depuis des mois, on peut se demander comment ils font leur métier: aucune investigation. Aveugles et soumis à l'hypnose des mamelles au vent. J'ai déjà dit à d'autres occasions que je n'accepte pas le lynchage public. Mais ici il s'agit d'une information utile dans la mesure où les Femen ont pris un ascendant médiatique fort sur des thèmes qui semblent incompatibles avec la prostitution. Un tel trucage doit être annoncé.


Ceux et celles qui les soutiennent (ou qui ne s'en sont pas distancées) peuvent dorénavant aller cultiver les patates. Et aucune association féministe ne s'est jusque là distancée des Femen. Elles disposent donc du soutien tacite ou explicite de la Féminista.

On ne peut pas jouer les mères la morale devant chez DSK, être membres d'associations qui militent contre la prostitution, cracher sur les hommes en tenants leurs couilles à l'air comme un trophée, et exploiter en même temps le corps de la femme et le porte-monnaie de ces hommes.

Lire l'article d'Alain Soral (Egalité & Réconciliation)

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