Le 'Travail satisfaisant' selon Mlle. Karine Duchochois.

Mademoiselle Karine Duchochois, née le 6 décembre 1977 à Calais (59), a été entendue le 18 février 2002 par le Juge d'Instruction Fabrice Burgaud dans le cadre de l'affaire d'Outreau (1).

Question : « Pensez-vous que vos différents employeurs ont été satisfaits de votre travail ? »

Réponse : « En général, mes employeurs ont été contents de mon travail mais je ne suis jamais restée suffisamment longtemps pour qu'ils puissent réellement apprécier ce que je faisais. »

Voici un exemple d'un des employeurs de la Miss Duchochois qui n'a pas pu rééllement apprécier ce qu'elle faisait dans son magasin, faute d'être restée "suffisamment longtemps".

Il s'agit du magasin 'Intermarché' sis 46, boulevard du Maréchal Foch à 91370 VERRIERES-LE-BUISSON.

La belle Karine y avait fait une allusion feutrée lorsqu'elle était examinée par les médecins psychiatres Jean-Louis Pourpoint et Jérôme Prizac à Bailleul en mai 2001 (2) :

"Présentant le responsable du rayon charcuterie comme un personnage ayant régulièrement des difficultés relationnelles avec ses subordonnées, elle quitta cet emploi."

Voici ce qu'en dit son employeur dans un courrier daté le 2 mai 2000 :

« Mademoiselle,

Nous vous adressons la présente afin de vous faire part de notre mécontentement. En effet, depuis votre arrivée dans notre Société, il y a un peu plus de quatre mois, nous avons fait preuve à votre encontre d'une grande patience face à votre comportement. Votre mauvais caractère ayant créé un climat épouvantable et des disputes incessantes avec votre collègue de charcuterie, nous vous avons changé de poste, faisant preuve d'une grande indulgence. Nous vous avons donc attribué récemment un poste en boulangerie, que vous vous devez de gérer pleinement. Malheureusement, nous ne pouvons que constater votre légèreté face aux responsabilités que vous avez. A titre d'exemple .. etc. etc. etc. »

Nous vous invitons à lire tous les succulents détails de ce courrier ici (3) (3bis)

Le lendemain, le même employeur écrit à la même employée modèle en R/A/R (4) :

"En raison de votre attitude et de vos agissements, nous envisageons de procéder à votre licenciement pour faute lourde sans préavis et sans indemnité aucune. En conséquence, nous vous convoquons par la présente ... etc."

Puis, le surlendemain, donc le 4 mai 2000 (5) :

"Suite à votre lettre de démission postée le 3 mai 2000, reçue ce jour, et à notre courrier avec avis de réception du 3 écoulé que nous vous avons adressé, nous constatons votre démission. Nous acceptons ce fait, tout en soulignant les conditions dommageables pour notre Société, dont nous entendons demander réparation. Nous vous avons viré avant la fin d'avril 2000, c'est-à-dire avant votre lettre de démission, la somme de 4 669,93 francs sur votre compte postal avec un trop perçu de 16,50 heures que vous n'avez pas accomplies puisque, sans aucune justification, vous n'êtes pas venue travailler depuis le 28 avril 2000. Nous vous demandons donc le remboursement ... etc."

Puis, seize jours plus tard, donc le 19 mai 2000, voici la cerise sur le gâteau de la Duchoche (6) :

« Suite à votre appel téléphonique du 18 courant où vous avez d'ailleurs menacé de « venir mettre le bordel dans le magasin », nous vous adressons ci-joint un certificat de travail et une attestation destinée à l'ASSEDIC. Vous voudrez bien nous faire parvenir tout le matériel qui vous a été confié.»

Karine est donc partie sans préavis, sans rembouser son trop-perçu de salaire, et en embarquant du matériel appartenant au magasin. « En général, mes employeurs ont été contents de mon travail mais je ne suis jamais restée suffisamment longtemps pour qu'ils puissent réellement apprécier ce que je faisais. » Les employeurs, dont Intermarché, apprécieront !

A l'heure actuelle, Mlle. Duchochoy travaille dans le grand journalisme à Paris où elle fait des promotions canapé, notamment avec Patrick Poivre d'Arvor. Mais, bien sûr, nous devons continuer de croire que :

1. Il n'y a pas de réseau dans l'affaire d'Outreau

2. Les acquittés sont tous des gens intègres que vous pouvez croire sur parole

3. La presse française est de grande qualité avec des journalistes haut de gamme et au-dessus de tout soupçon.

Question : Dans ces (lamentables) conditions, qui gouverne réellement la France ?

Réponse : Les réseaux pédocriminels, dont l'affaire d'Outreau est un formidable révélateur.

A suivre ...

Notre site