Les "bons" côtés de la destruction de votre famille.

Les Placements Abusifs Créent du PIB Artificiel.

La séparation

Il faut bien se consoler de la destruction de votre famille.

 

Eh oui, elle fait le bonheur de certains fonctionnaires tout en créant des richesses.

 

Difficile à croire ?

 

Laissez- nous donc vous l'expliquer.

Le PIB dont l'évolution est indicateur de croissance économique se compose du PIB marchand né de la vente de biens et services, mais aussi du PIB non marchand alimenté en grande partie par les rémunérations des fonctionnaires.

Le PIB s'alimente aussi des conflits familiaux dans sa composante non marchande, mais également, pour une plus faible partie, marchande de part les rémunérations des auxiliaires de justice dont certains exercent en profession libérale comme les avocats.

Il apparaît donc que des situations judiciarisées par la volonté de l'État avec les nuisances que cela occasionne génèrent une création tout à fait artificielle de richesse.

Il n'est donc pas déplacé de prétendre, qu'au nom de la croissance du PIB et de la dilution des dépenses publiques dans celle-ci, les agents de l'État ont intérêt à favoriser le recours à leurs services en matière familiale. Un recours d'ailleurs rendu tout à fait obligatoire.

Les familles ne réalisent pourtant pas le piège dans lequel elles tombent et même si la population française note en général assez mal les services de la justice, un des parents a l'impression de sortit vainqueur dans la confrontation familiale et se satisfait donc de cette machine qui ne l'épargne pas plus que son ancien compagnon ou ancienne compagne.

On entendra tout ce petit monde judiciaire se plaindre de la surcharge des tribunaux et des heures passées en audience bien après le coucher du soleil. Une surcharge d'ailleurs savamment entretenue afin d'obtenir des rallonges budgétaires, l'ouverture de nouveaux tribunaux et le recrutement de nouveaux collègues.

La surcharge des tribunaux organisée par les services judiciaires ne s'arrête cependant pas à une seule audience relative à la garde de l'enfant. Non, l'usager ferré il le faudra fidéliser !

De mauvais avocats suggéreront à leurs clients non pas une recherche d'arrangements mais une quête d'arguments biens acerbes et de préférence humiliants. L'audience donnera lieu à l'échange d'ordures et d'accusations plus ou moins fantaisistes de part et d'autre. L'une des parties mettra un point d'honneur au rétablissement de sa vérité et bingo, l'affaire part en appel et le ton monte.

L'animosité bien provoquée au sein des familles a ses victimes : les enfants, les parents, l'institution familiale, les contribuables. Quant aux gagnants ce sont dans un premier temps les service de justice, puis les services sociaux dans un second temps.

En effet la guerre des ex ainsi déclenchée permettra d'alimenter les services de la protection de l'enfance en « informations préoccupantes » suite à dénonciations. L'intervention des travailleurs sociaux ne tardera pas et créera ainsi de nouveaux postes, qu'il s'agisse d'assistantes sociales, de psychologues, d'éducateurs. De nouveaux troubles pourront aussi apparaître puisque le parent désigné à la vindicte sera tour à tour paranoïaque face aux ingérences familiales de « l'aide sociale à l'enfance », puis psycho-rigide, dépressif …

On parlera ensuite d'aliénation parentale de l'enfant dans le cadre du conflit parental. De nouvelles formations face à de nouvelles pathologies de l'enfant donneront lieu à des formations des professionnels de l'ingérence familiale. Ces formations pourront être assurées par des associations, des psychologues, des experts désignés par d'autres experts, tous payés par les contribuables et tous pourvoyeurs de richesses non marchandes.

Une bonne partie des signalements sont ainsi émis dans le cadre de guerres familiales aggravées par la saisine judiciaire et pas seulement dans le cadre de ruptures ou divorces. Les grands-parents pourront aussi s'y mettre, conflit parental ou non, il suffira qu'ils soient en conflit avec leurs propres enfants. Des adolescents en crise pourront aussi être à l'origine de tels drames, ils seront relayés en leurs plaintes par des assistantes sociales scolaires qui pourront les conforter dans la remise en cause de l'autorité parentale. Nul besoin de maltraitance avérée pour en arriver là, les prétextes les plus futiles sont utilisés. Pas assez d'argent de poche, pas de sorties à titre de punition, trop de devoirs, le risque, fondement de l'intervention, est incontestable.

En effet la loi du 5 mars 2007 fait du risque l'unique critère retenu dans le Code civil et le Code de l'action sociale et des familles pour justifier la mise en œuvre d'une intervention de protection sociale ou judiciaire. En conséquence l'intervention de la protection de l'enfance ne se justifie plus seulement dans des cas de mauvais traitement à enfant mais selon l'application d'un principe de précaution : la suspicion de danger sur mineur.

Voila encore de l'activité générée pour le Juge des Enfants, pour les foyers de mineurs, pour les associations gérant les visites dites médiatisées lors desquelles un papa, une maman rencontre son enfant dans une sorte de parloir.

On pourra s'attendre à de nouvelles procédures d'appels, de nouvelles expertises, de nouvelles interventions des services sociaux dans le cadre d'AEMO, placements, puis encore AEMO, les familles d'accueils pourront aussi être sollicitées et émarger sur les budgets des conseils généraux. Quant aux traumatismes subis par les enfants ils sont souvent irréversibles surtout quant ils passent par la case foyer sachant tout ce qui peut s'y passer. Leur inadaptation sociale pourra toujours créer de nouveaux emplois non marchands pour l'avenir.

Eh oui, il se trouve dans le PIB non marchand une bonne dose de richesses nées du malheur des familles. Que vos différends parentaux n'aillent donc jamais alimenter travailleurs sociaux et prétoires au risque de la ruine morale et financière de votre famille. Une solution juste n'est pas publique, elle ne peut être que privée.

CEDIF.

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Le PIB se porte bien … et même très bien, merci. Mais pas les contribuables !!! Je suis tout à fait d'accord avec le constat que vous faites, ici. Par ailleurs, il faut savoir que les élus, aux sein des Conseils Généraux, votent l'allocation attribuée par enfant placé, à savoir, et en moyenne, suivant les secteurs, de 7 000€ par enfant, et par mois. Les services de l'enfance redistribuent, sans oublier de prendre sa commission au passage, en fonction du travail réalisé au sein des différentes associations “à but non lucratif” et accessoirement en fonction des besoins de l'enfant, soit à peine 10% de la somme allouée par le CG !!! Certains bruits (insistants) de couloir prétendraient même qu'une partie (pouvant aller jusque 1 500€) de l'allocation serait restituée, en dessous de la table pour alimenter une certaine caisse noire, côté Conseil Général. Donc une partie du PIB non marchand qui se volatilise après enregistrement. Les services sociaux sont dépêchés vers tout type de famille, pour récupérer les enfants, y compris avec des motifs fallacieux. Raison pour laquelle les associations réputées en aide à l'enfance se multiplient comme les petits pains, pour être rapidement reconnues par le CG, qui vote régulièrement des budgets “Aide à l'Enfance”, en très forte hausse, sans que personne y trouve à redire, puisque ce serait “DANS L'INTERET DES ENFANTS EN GRANDE DIFFICULTE” !!! Le but premier n'est donc plus la protection de l'enfance, mais de pourvoir une énorme tirelire, aux dépens, justement, des enfants et de leurs familles.

Jean-Claude Ponson

 

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